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Jean-Paul Belmondo fête son anniversaire de 80 ans

Jean-Paul Belmondo fête ses 80 ans aujourd’hui

80 ans, Un âge sage et un anniversaire, que Jean-Paul Belmondo a préparé avec ses proches, tous réunis pour fêter avec lui cet évènement. Sa fille Stella, son rayon de soleil, comme il le dit si bien, la petite fille qu’il a eue avec Natty, était aussi de la partie, ravie d’être avec toute sa famille. L’acteur était chez son fils Paul et sa femme Luana ce week-end pour organiser la fête. Sa fille Florence, qui vit aux États-Unis, a traversé l’Atlantique pour lui, avec ses trois enfants, Christopher, Nicholas et Annabelle.

Nous ne travaillons pas pour les banques

Ils misent durablement sur l'herbe ! Éleveurs laitiers à Saint-Philbert-de-Bouaine (Vendée), Bruno et Gérard Béziau témoigneront, lors d'un forum consacréaux politiques agricoles, à Angers, le 22 avril. Ouest-France

Éleveurs laitiers à Saint-Philbert-de-Bouaine (Vendée), les frères Béziau réduisent les charges,les dettes, la dépendance aux aides européennes. En misant sur l’herbe.

Témoignage

La sobriété heureuse ou l’art de puiser le bonheur dans la simplicité. La formule chère à Pierre Rabhi, le paysan ardéchois fondateur de l’agroécologie, convient bien au mode de vie choisi par les frères Gérard et Bruno Béziau, sur leur ferme de la Richardière, à Saint-Philbert-de-Bouaine (Vendée).

Ils élèvent les cinquante vaches laitières prim’holstein de leur troupeau (380 000 litres de quota) presque intégralement à l’herbe. Seuls 5 hectares de maïs pour « sécuriser » l’alimentation hivernale et 5 hectares de triticale, pour compléter la ration, se glissent dans l’assolement des 65 hectares. Les prairies, semées en ray-grass anglais, trèfle blanc, lotier et fétuque occupent le reste. Ce n’est pas un hasard si les deux frères ont baptisé leur exploitation le Gaec des prairies de l’Issoire.

Alléger la charge de travail

Installé en 1992, après avoir travaillé au côté de ses parents comme aide familial, Gérard, 49 ans, a augmenté progressivement la part du pâturage pour alléger sa charge de travail. « Avant, le système était basé sur le maïs, sur les cultures de vente et sur l’ensilage de ray-grass italien avec par des apports importants d’engrais chimiques, se souvient-il. Entre l’implantation des cultures, les récoltes, la distribution de l’alimentation, j’étais tout le temps débordé. »

Au contact d’un groupe d’éleveurs, il apprend à gérer les prairies « de façon intensive » au moyen du pâturage tournant. Il redécouvre cette vérité toute simple : « La meilleure ensileuse, c’est la gueule de la vache », sourit l’éleveur.

En 2007, bien calée sur un faible coût alimentaire, sur les économies d’intrants (engrais, semences, carburants…) et de matériel, la Richardière est suffisamment solide pour installer « sans s’agrandir » Bruno, le frère cadet, aujourd’hui 43 ans, qui venait alors de mettre un terme à son activité de salarié agricole dans une porcherie collective.

Pas d’étable cathédrale

Les deux frères poursuivent la stratégie autonome et économe impulsée par Gérard. Pas d’étable cathédrale lors de la mise aux normes. « Nous avons couvert la stabulation, construit une fumière et un bassin pour récupérer les eaux de lavage ». Pas de nouvelle salle de traite. « La nôtre date de 1980. Elle fait encore très bien l’affaire. »

Très faiblement endetté, le Gaec fonctionne avec « 40 % de charges en moins. Et limite à 15 % le décrochage de ses recettes si on le compare à la moyenne des trente exploitations laitières conventionnelles dont nous suivons la comptabilité », souligne le centre de gestion Afocg.

Le revenu, sans être mirobolant, dépasse le smic de 30 %. Supérieur à la moyenne et moins dépendant des subventions européennes. « On ne travaille pas pour les banques. La valeur ajoutée, on se la donne à nous ! »

[via] Xavier Bonnardel, ouest-france.fr

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