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Jean-Paul Belmondo fête son anniversaire de 80 ans

Jean-Paul Belmondo fête ses 80 ans aujourd’hui

80 ans, Un âge sage et un anniversaire, que Jean-Paul Belmondo a préparé avec ses proches, tous réunis pour fêter avec lui cet évènement. Sa fille Stella, son rayon de soleil, comme il le dit si bien, la petite fille qu’il a eue avec Natty, était aussi de la partie, ravie d’être avec toute sa famille. L’acteur était chez son fils Paul et sa femme Luana ce week-end pour organiser la fête. Sa fille Florence, qui vit aux États-Unis, a traversé l’Atlantique pour lui, avec ses trois enfants, Christopher, Nicholas et Annabelle.

France -La relation mère-fille de plus en plus fusionnelle

Mêmes achats, même look pour les mères et leurs filles. « Ce sont les mères qui préconisent l'échange de vêtements », explique une professeure de marketing. DR

En matière de marketing, c’est une réussite. Depuis 2003, les couples mère-fille se bousculent au casting annuel de Comptoir des cotonniers, pour figurer sur les affiches publicitaires de la marque. 12 000 candidatures au dernier. À 40 ans comme à 20 ans, ces femmes portent les mêmes vêtements, font des séances shopping ensemble.

Une anecdote ?

« Un syndrome », disent plutôt les sociologues. Les relations mères-filles sont de plus en plus fusionnelles. Quarante ans après la révolution des années 1970, les filles « n’inventent plus d’autres manières de vivre leur vie de femme, analyse Anasthasia Blanché, de l’Institut de sociologie clinique. Elles reviennent dans le giron des mères pour renouer un lien dont elles semblent avoir à nouveau besoin. »

Wonderwomen des années 1980

Selon la psychanalyste Caroline Eliacheff et la sociologue Nathalie Heinich, cette fusion découlerait de l’absence d’un homme dans leur vie : « Sans cette troisième personne, la relation est ratée, puisqu’elles sont du même sexe. Il faut que la différence soit incarnée. » Or avec l’augmentation des séparations et des gardes d’enfants toujours confiées majoritairement aux femmes, les foyers mère-fille se multiplient.

Dans cette relation, ce sont les filles, en construction, qui trinquent. Elles peinent à développer leur personnalité. « Elles ont eu pour mères des wonderwomen des années 1980, fortes et fascinantes, qui se sont construites sans les hommes, ou en opposition. » Difficile de devenir « femme », dans un quotidien qui tourne à la compétition. « Car cette proximité est surtout recherchée par les mères, qui n’ont pas l’intention de passer le flambeau en renonçant à leur féminité, indique Isabelle Decoopman, professeure en marketing à la Business School de Lille. Ce sont elles qui préconisent l’échange de vêtements avec leurs filles. »

Toutes les mères séparées ne se retrouveront pas dans cette description, mais ce « syndrome » se développe. Les femmes seules, sans amoureux pour les rassurer sur leur beauté mature, céderaient plus facilement au « jeunisme » vanté par les magazines, les publicitaires.

Depuis un siècle, la psychanalyse s’était surtout penchée sur la relation mère-fils, la faute à Freud et son complexe d’OEdipe qui tourne autour de la sexualité. Cette décennie se rattrape avec davantage d’études sur les rapports mères-filles. Il était temps, sous peine de voir des filles régresser dans le rose bonbon, pour ne pas gêner leurs mères toutes puissantes !

[via] Christelle Guibert, ouest-france.fr

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