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Jean-Paul Belmondo fête son anniversaire de 80 ans

Jean-Paul Belmondo fête ses 80 ans aujourd’hui

80 ans, Un âge sage et un anniversaire, que Jean-Paul Belmondo a préparé avec ses proches, tous réunis pour fêter avec lui cet évènement. Sa fille Stella, son rayon de soleil, comme il le dit si bien, la petite fille qu’il a eue avec Natty, était aussi de la partie, ravie d’être avec toute sa famille. L’acteur était chez son fils Paul et sa femme Luana ce week-end pour organiser la fête. Sa fille Florence, qui vit aux États-Unis, a traversé l’Atlantique pour lui, avec ses trois enfants, Christopher, Nicholas et Annabelle.

Il est chasseur de trésors de la science fiction

Arnaud Grunberg devant le célèbre R2D2, l'une des « vedettes » de sa collection. « Ce modèle a été fabriqué par un sous-traitant anglais pour L'Empire contre-attaque. Il en avait fait plusieurs modèles et en avait gardé un que j'ai acheté. » Photo Daniel Fouray

Passionné par le cinéma et la science-fiction, Arnaud Grunberg est un collectionneur insatiable. En une vingtaine d’années, il a amassé quelque 1 500 objets ¯ maquettes, costumes, story board ¯ ayant servi dans des films de science-fiction aussi célèbres que La Guerre des Étoiles, Matrix, le 5e élément ou Alien. Une partie de ce trésor, unique en Europe, est visible à la Cité des Sciences, à Paris.

Il était une fois un petit garçon appelé Arnaud Grunberg. Il vivait à Fontainebleau. Un beau jour de 1977, il alla voir La Guerre des Étoiles au cinéma. Devant les robots, les vaisseaux spatiaux, tout cet imaginaire porté à l’écran par George Lucas, le petit garçon resta bouche bée, émerveillé. Marqué pour la vie l’année de ses 11 ans. Trente-quatre ans ont passé. Le garçonnet a grandi. On le retrouve promenant son sourire dans les allées d’une exposition consacrée aux liens entre science et science-fiction, à la Cité des Sciences, à Paris.

170 pièces de l’exposition viennent de sa formidable collection constituée de quelque 1 500 trésors. Arnaud Grunberg les a amassées en une grosse vingtaine d’années. Il y a des maquettes de vaisseaux des trois premiers épisodes de La Guerre des Étoiles, des uniformes de Star Treck (le feuilleton télé et les films) et de Starship Troopers, des masques d’extraterrestres de Men in Black, des tenues spatiales de 2001, l’Odyssée de l’espace… La majorité des films de science-fiction tournés au cours des quarante dernières années, chefs-d’oeuvre ou nanars, est représentée.

« Après le choc Guerre des Étoiles, je me suis passionné à la fois pour le cinéma et la science-fiction, raconte Arnaud Grunberg. Mais je collectionnais déjà des vignettes de footballeurs. Après 1977, je me suis mis aux produits dérivés Star Wars ». Avec un atout majeur : son père tenait un magasin de jouets, à Fontainebleau. Bien utile pour avoir un oeil sur les sorties de figurines et repérer les plus rares.

La collection d’objets de cinéma a débuté un peu plus tard, en 1989, à Londres. « Dans un magasin spécialisé SF, je suis tombé sur un des oeufs d’où sortent les monstres dans Alien. Je l’ai acheté 80 livres. Il sentait mauvais, mesurait un bon mètre. J’ai eu du mal à le mettre dans la voiture. Un coup de tête. D’autant plus que je n’avais pas trop aimé le film. »

« À cette époque, sans Internet, il fallait consacrer beaucoup de temps pour dénicher des pièces. » Et très souvent faire Fontainebleau-Londres, où les plus grands films de SF de cette époque ont été tournés.

Il tombe sur un oeuf d’Alien

Peu à peu, le chasseur a noué des contacts avec des membres des équipes techniques des studios : constructeurs de maquettes, de masques, décorateurs, accessoiristes. « On pouvait récupérer des objets dans les poubelles des studios! » Il fallait compter sur la chance. Comme arriver chez un accessoiriste ayant conservé des « souvenirs » d’un tournage mais devant vider sa maison dans l’urgence.

Sa collection s’est enrichie après des ventes aux enchères. Plusieurs des plus belles pièces exposées à la Cité des Sciences en proviennent. Arnaud Grunberg refuse poliment de parler chiffres mais on imagine que la maquette à taille réelle d’un Viper, petit vaisseau spatial utilisé dans Battlestar Gallactica, a dû atteindre un prix très supérieur aux 80 livres de l’oeuf d’Alien. Sourire. « Je peux vous dire que quand une tenue complète de Dark Vador, le méchant de La Guerre des Étoiles, a été mise aux enchères, plusieurs dizaines de milliers d’euros, je n’ai pas bougé. »

Reste que l’investissement, en argent et en temps, a été lourd, pour ce cadre de la chaîne de magasins de jouets La Grande Récré, fondée par son père et son frère aîné. « Oui, j’ai passé presque toutes mes vacances en Angleterre ou aux États-Unis. La « traque » m’a toujours passionné. J’ai récupéré le haut de la tenue de Trinity, l’héroïne de Matrix. Il m’a fallu trois ans pour mettre la main sur le pantalon qui allait avec… »

Arnaud Grunberg dit n’avoir jamais vendu d’objet. Tout juste fait quelques échanges. Sa collection remplit aujourd’hui des centaines de cartons dans plusieurs entrepôts. Pour la montrer au grand public, il a fondé avec cinq amis, en 2008, une société commerciale, ScienceFictionArchives.com qui la loue à des musées. « Les autres solutions ? La vendre ? Hors de question. La garder pour moi ? Je préfère l’idée de faire partager ma passion. »

Une passion menacée. Car si l’on tourne encore des films de science-fiction, maquettes en plastique et masques de latex se font rares, remplacés par des effets spéciaux numériques. À l’écran, les spectateurs d’Avatar n’y voient que du feu. Mais pour Arnaud Grunberg, la magie s’estompe. « Je crois que ma collection est née du désir de « matérialiser » des rêves. Comment faire sans objets ? »

[via] Alain Guyot, ouest-france.fr

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