« ENVY », nouvel hebdomadaire féminin et people, en kiosque jeudi 11 Février

MEDIAS – Au menu de la mode et du people…

La guerre des féminins s’élargit. Un peu plus de cinq mois après le lancement de Grazia par le groupe Mondadori, c’est au tour de Marie Claire de dégainer Envy, un nouvel hebdomadaire qui sera en kiosque jeudi. Son credo? Offrir un «mix éditorial original de mode et de people », a annoncé mardi le groupe.

Une page intérieure du magazine « ENVY », lancé le 11 février 2010 par le groupe Marie Claire /DR

« Glossy » (mode et people)

Réalisé par une équipe de 50 personnes, ENVY se veut un hebdomadaire haut de gamme visant un lectorat de 20 à 35 ans. L’objectif de ventes est de 200.000 exemplaires par semaine avec 1.200 pages de publicité par an. Si les objectifs sont atteints, l’équilibre sera réalisé au bout de trois ans et le retour sur investissements en cinq ans, a précisé la direction de Marie-Claire lors d’une conférence de presse. Mis en vente à 1,70 euro (probablement avec un prix de lancement inférieur) le premier numéro (156 pages) sera tiré à 650.000 exemplaires.

Le lancement du nouveau magazine a été inspiré par le succès rencontré en Grande-Bretagne par l’hebdomadaire britannique Look, lancé par le groupe Marie-Claire en partenariat avec le géant IPC. Look s’était hissé rapidement en tête des magazines dits « glossy » (mode et people) avec 315.000 exemplaires chaque semaine. Un positionnement déjà occupé par Grazia, au prix oscillant entre 1 euro et 1,50 euro, qui est diffusé, en moyenne, à 181.000 exemplaires chaque semaine.

Marché saturé?

La lutte des nouveaux hebdos féminins ne fait que commencer. Lagardère Active (éditeur d’Elle, lancé en 1945) s’apprête a décliner une « marque globale » autour du nom de domaine be.com qui, après un site communautaire et une application iPhone, aboutirait prochainement à un nouveau magazine visant également les 20-35 ans. Un autre acteur pourrait également venir jouer dans la cour des féminins. Prisma Presse (filiale de l’Allemand Gruner+Jahr, groupe Bertelsmann), qui édite notamment Femmes actuelles et Prima, pourrait lancer d’ici 12 à 18 mois un nouveau mensuel au positionnement encore secret.

Pas de quoi saturer un marché pourtant très concurrentiel. Le marché français de la presse féminine est florissant et prospère avec plus de 40 titres qui vendent près de 400 millions d’exemplaires par an, précise l’AFP qui assure que « Grazia n’a pas pénalisé les titres existants et beaucoup d’entre eux devraient annoncer sur l’année 2009 une diffusion en hausse ». De quoi contenter tout le monde, donc.

[ via l’article d’origine ]
S. C. avec agence, 20minutes.fr
publié, le 10 Février 2010