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Jean-Paul Belmondo fête son anniversaire de 80 ans

Jean-Paul Belmondo fête ses 80 ans aujourd’hui

80 ans, Un âge sage et un anniversaire, que Jean-Paul Belmondo a préparé avec ses proches, tous réunis pour fêter avec lui cet évènement. Sa fille Stella, son rayon de soleil, comme il le dit si bien, la petite fille qu’il a eue avec Natty, était aussi de la partie, ravie d’être avec toute sa famille. L’acteur était chez son fils Paul et sa femme Luana ce week-end pour organiser la fête. Sa fille Florence, qui vit aux États-Unis, a traversé l’Atlantique pour lui, avec ses trois enfants, Christopher, Nicholas et Annabelle.

Cinéma. Tim Burton au pays des merveilles en 3D, enfin

Depuis le temps qu’il attendait ça. Et nous avec lui. Alice au pays des merveilles, l’oeuvre de Lewis Carroll, semblait avoir été écrite pour l’imaginaire de Tim Burton. Ça n’est pourtant pas lui qui en signe l’adaptation, mais Linda Woolverton, scénariste attitrée de la maison Disney, qui a déjà fait voir sa perception de La belle et la bête, du Roi lion et de Mulan notamment. Son script se nourrit d’Alice et de De l’autre côté du miroir.

L'oeuvre de Lewis Carroll semblait avoir été écrite pour son imaginaire. Tim Burton vient enfin d'adapter Alice au pays des merveilles. La 3D et la magie des ordinateurs lui ont permis de créer des personnages déjantés (ici, Johnny Depp) et des paysages délirants. - Disney Enterprises -

L’héroïne n’est plus une gamine, mais une jeune femme de 19 ans que l’on va marier malgré elle à un benêt de la bonne société anglaise. Au moment de lui dire oui, ou non, elle replonge dans le monde fantastique où elle retrouve le lapin blanc, le chat, le chapelier fou…

Si Burton a tant tardé à se frotter à cet univers, c’est qu’il attendait d’avoir les outils techniques capables de traduire la vision de sa fantaisie. En l’occurrence, la 3D. Il en fait le plus efficace usage, appuyé sur la magie des ordinateurs pour créer des personnages déjantés et des paysages délirants.

Prouesse à gogo, virtuosité à tout va, mais sans faire barrage à la richesse expressive des humains. Mia Wasikowska, Johnny Depp, Helena Bonham-Carter, Anne Hathaway et consorts nous ravissent de compositions savoureuses, inventives ou malignes.

Et pourtant, Harry Potter et Narnia sont déjà passés par là. Des héros qui, en littérature, doivent beaucoup à Alice, dont ils sont un peu les héritiers. Mais au cinéma, ils ont pris les devants. D’où cette sensation de familiarité avec un univers qui dégage parfois un air de déjà vu. Sans ce petit plus censé faire décoller. C’est le problème avec Tim Burton. Il nous a tellement gâtés qu’il nous rend difficiles.

La Bande annonce ALICE AU PAYS DES MERVEILLES de Tim Burton

Un quelconque de ses collègues signerait l’oeuvre qu’on crierait au génie. Sauf que c’est lui qui est aux commandes. Forcément, il nous laisse avec un brin de sentiment d’inachevé. 1 h 49.

[via l’article d’origine ]
ouest-france.fr
publié, le 24 Mars 2010

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