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Jean-Paul Belmondo fête son anniversaire de 80 ans

Jean-Paul Belmondo fête ses 80 ans aujourd’hui

80 ans, Un âge sage et un anniversaire, que Jean-Paul Belmondo a préparé avec ses proches, tous réunis pour fêter avec lui cet évènement. Sa fille Stella, son rayon de soleil, comme il le dit si bien, la petite fille qu’il a eue avec Natty, était aussi de la partie, ravie d’être avec toute sa famille. L’acteur était chez son fils Paul et sa femme Luana ce week-end pour organiser la fête. Sa fille Florence, qui vit aux États-Unis, a traversé l’Atlantique pour lui, avec ses trois enfants, Christopher, Nicholas et Annabelle.

La Palme d’Or du Festival est décernée cette année à
Jacques Audiard, avec son film Dheepan

Festival de Cannes 2015 - cloture

Jacques Audiard, avec son film Dheepan, reçoit la Palme d’or du 68e Festival de Cannes.
Festival de Cannes 2015

Festival de Cannes 2015 - Ingrid Bergman

Présidé par les frères Coen, le jury du Festival, a révélé, avec ses sept jurés le palmarès, dimanche 24 mai. La Palme d’or de cette 68e édition du Festival de Cannes 2015 est décernée cette année, par les présidents Coen et la radieuse Cécile de France. C’est Jacques Audiard, avec son film Dheepan, qui est sacré !

Après des délibérations dans un lieu tenu secret, le duo de réalisateurs américains, accompagnés de Sienna Miller, Rokia Traoré, Guillermo del Toro, Sophie Marceau, Rossy de Palma, Jake Gyllenhaal et Xavier Dolan. La cérémonie de clôture de ce dimanche 24 mai, est animé encore une fois par l’acteur Lambert Wilson. La Palme d’or qui succède à Winter Sleep revient à Dheepan de Jacques Audiard ! Le film pour terminer les festivités cannoises est La Glace et le Ciel de Luc Jacquet.

La cérémonie de Clôture du Festival de Cannes 2015

 

 

Lambert Wilson connaît l’exercice puisqu’il l’a assuré déjà l’an dernier mais son bonheur est intact.
« Vous avez revêtu une dernière fois vos habits de lumière »
, dit le maître de cérémonie. Ajoutant ensuite à l’assistance en riant qu’elle n’arrive pas à cacher sa fatigue après d’innombrables projections et soirées.
« Vous pouvez bientôt arrêter de faire semblant de ne pas sourire », dit l’animateur. Il poursuit :

« Il y a douze jours, je vous avais proposé une expérience inédite en fermant les yeux…
Ce soir, nous allons faire quelque chose d’innovant. Vous allez ouvrir les yeux. Vraiment. Sur les catastrophes et les injustices. Le film de clôture (La Glace et le ciel) nous ouvre les yeux…
Le soir de l’ouverture, je me suis trompée. Dans mon discours, j’ai dit que Cannes était une femme. Mais Cannes n’est pas une femme.
C’est une puce géante… Des cerisiers en fleurs. Des tâches de sang sur la main d’un roi… une tempête dans le désert. Cannes c’est une mer fantôme, un gilet pare balles, des retrouvailles dans la Vallée de la mort. Eh oui, Cannes c’est tout ça ».

Un discours parfait, plutôt court mais plein d’esprit qui saura englober tout le 68e Festival et le monde dans lequel il s’inscrit avec brio.
Avant l’arrivée des jurés, Lambert Wilson remercie toutes celles et tous ceux qui ont contribué à faire ces images inoubliables et annonce l’entrée en scène d’une formation artistique japonaise dansante Enra, qui propose un show à la mise en scène incroyable, rythmée et fascinante. Puis un hommage est rendu au créateur du Festival de Cannes Jean Zay, résistant, dont les cendres seront transférées au Panthéon.

Abderrahmane Sissako, président du jury Cinéfondation et courts métrages, vient remettre la Palme d’or du court métrage à Waves ’98 du Libanais Ely Dagher.

Flamboyante dans une tenue jaune, Sabine Azéma, présidente du jury de la Caméra d’or arrive. Mais avant tout, c’est l’irrésistible John C. Reilly, à Cannes pour défendre The Tale of Tales et The Lobster qui offre une session musicale géniale. Il reprend I ain’t got nobody accompagné d’une petit groupe de musiciens. En français, l’acteur américain commence mais c’est la veuve d’Alain Resnais qui déclare que La Tierra y la sombra (La Terre et l’ombre) de César Augusto Acevedo remporte la Caméra d’or. Le film était présenté dans La Semaine de la critique. Mister Lambert profite de la venue de John C. Reilly pour lui souhaiter, avec le public un happy birthday (il fête ses 50 ans).

Après une compilation des différentes Palmes d’or du Festival de Cannes avec des images émouvantes, le jury entre en scène. Les robes sublimes et les smokings élégants se succèdent sous les applaudissements. Ils ont le plaisir d’écouter la mélodie au piano et la voix superbes de Benjamin Clementine. Cannes rend désormais hommage à Agnès Varda et c’est Jane Birkin – elle avait signé le documentaire Jane B. par Agnès V. – qui vient pour lui remettre son prix d’honneur. Standing ovation évidemment pour cette grande dame du cinéma. « Cette petite femme qui se tient devant, c’est un soldat, elle est plus forte que nous tous. Elle était la seule femme de la Nouvelle Vague… Trente ans d’amitié nous unit, je suis très émue de prendre cette Palme d’honneur », déclare Jane Birkin à la cinéaste très émue et heureuse d’être avec son amie Jane. « C’est inattendu car les précédents qui ont eu ce prix, Clint Eastwood etc., ont fait gagner des millions. Ce n’est pas mon cas, je n’ai rien rapporté comme argent », raconte Agnès Varda. Conteuse émouvante à la chevelure bicolore, la cinéaste répand son amour pour le 7e art avec une humilité puissante et dédie son prix à tous les autres réalisateurs. « Quand je ne vais pas bien… Je pense 5 minutes à un film de Bunel, je vais mieux. Je suis protégée par mes cinq petits enfants ». Elle citera aussi de façon très belle la vie virtuelle qu’elle continue de partager avec Jacques Demy.

Audiard - Lindon - Bercot - Festival 2015

Emmanuelle Bercot, Jacques Audiard et Vincent Lindon.
Festival de Cannes 2015 | AFP

Le prix du scénario

est remis par Valeria Bruni-Tedeschi, ravie d’éclairer un métier trop souvent dans l’ombre. Il revient au Mexicain Michel Franco pour Chronic, dont il est également le réalisateur et dans lequel joue Tim Roth. Les deux hommes se sont rencontrés à Cannes car c’est l’acteur britannique quand le cinéaste avait été primé pour Despues de Lucia (Un certain regard).

Le prix d’interprétation féminine

est décerné par l’acteur Tahar Rahim, à Cannes pour Les Anarchistes et membre du jury Un Certain Regard. C’est Emmanuelle Bercot (Mon Roi) qui remporte ce prix ex aequo avec Rooney Mara (Carol) – de retour à New York. Emmanuelle Bercot sur scène déclare : « Ce prix je veux dire à Maïwenn qu’il récompense son audace, son anticonformisme. Après Polisse, elle pouvait avoir les plus grandes actrices. Et elle a choisi une inconnue de 46 ans pour être son actrice. Maïwenn, tu m’as regardé comme personne avant. C’est difficile pour moi d’être sur scène sans Vincent Cassel. Vincent, Mon Roi, c’est toi et moi. Je sais ce que je te dois mais je voudrais dire la si belle personne que tu as été avec moi. Je voudrais remercier mes trois bonnes fées, Cécile Felsenberg, Marina Foïs et Sandrine Kiberlain. » Les gagnantes succèdent à Julianne Moore (Maps to the Stars).

Le prix du jury

est annoncé par la magnifique Laetitia Casta. Le lauréat est le Grec Yorgos Lanthimos pour le conte burlesque dans un futur proche The Lobster. En 2009, le film Canine, qu’il a réalisé, a gagné le prix Un certain regard.

Le prix d’interprétation masculine

est apporté par la star de Girlfight comme Fast and Furious Michelle Rodriguez. Vincent Lindon (La Loi du marché) remporte la victoire sous d’énormes applaudissements ! Nommé à 5 reprises aux César, c’est à Cannes qu’il sera donc d’abord lauréat. Il serre chaleureusement dans ses bras tous les membres du jury puis déclare : « William Faulkner disait faites des rêves immenses pour ne pas les perdre de vue en les poursuivant. C’est la première fois de ma vie que je reçois un prix. Je voudrais dire merci aux deux présidents et aux jurés d’avoir vu ce film… C’est un acte politique de mettre un film comme celui-là à Cannes. Je dédie ce prix à tous les gens qui ne sont pas considérés pour ce qu’ils méritent, ainsi qu’à tous les acteurs du film sans qui je ne serai pas là… » Sa voix s’emplit de larmes en remerciant toute l’équipe puis à son metteur en scène Stéphane Brizé : « Je suis bouleversé de le partager avec toi. » Il ajoute : « Je voudrais dire mon admiration pour les gens que j’aime et ils se reconnaîtront. Et les deux personnes que j’aime le plus au monde, mon fils Marcel et ma fille Suzanne et une pensée pour ma maman et mon père qui n’est plus là. J’ai fait tout ça pour qu’il le voit et ils ne sont plus là. » L’an dernier, Timothy Spall (Mr. Turner) l’avait gagné.

Le prix de la mise en scène
est dévoilée par la magnétique Valeria Golino. Il revient à Hou Hsiao Hsien pour Assassin. « C’est la septième fois que je viens à Cannes. C’est difficile de faire du cinéma d’auteur… Je remercie toute mon équipe, merci à tous », déclare le cinéaste taïwanais.

Le grand prix
est remis par Mads Mikkelsen. Il est obtenu par Laszlo Nemes pour Le Fils de Saul, oeuvre sur le processus d’extermination des juifs pendant la guerre qui a déstabilisé les festivaliers. « C’était mon premier Cannes, c’était très émouvant. Merci à ceux qui ont accepté de faire ce film avec tous les risques que ça impliquait. J’ai essayé de parler de sujets graves à ma génération, alors que ce continent, l’Europe, est toujours hanté par ça. » Clara Royer, la scénariste, ne cache pas son émotion, tout comme l’acteur principal Geza Rohrig.

 

La Palme d’or

Est décernée par les présidents Coen et la radieuse Cécile de France
c’est Jacques Audiard pour Dheepan qui est sacré !

« Je remercie Michael Haneke de ne pas avoir tourné cette année », dit-il en riant. « Recevoir la Palme des frères Coen, c’est quelque chose d’assez exceptionnel ». C’est une oeuvre politique et sociale qui est sacrée cette année, succédant à Winter Sleep de Nuri Bilge Ceylan.

 

« Je vous donne rendez-vous pour la 69e édition l’an prochain qui sera je l’espère érotique », conclut Lambert Wilson.

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