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Jean-Paul Belmondo fête son anniversaire de 80 ans

Jean-Paul Belmondo fête ses 80 ans aujourd’hui

80 ans, Un âge sage et un anniversaire, que Jean-Paul Belmondo a préparé avec ses proches, tous réunis pour fêter avec lui cet évènement. Sa fille Stella, son rayon de soleil, comme il le dit si bien, la petite fille qu’il a eue avec Natty, était aussi de la partie, ravie d’être avec toute sa famille. L’acteur était chez son fils Paul et sa femme Luana ce week-end pour organiser la fête. Sa fille Florence, qui vit aux États-Unis, a traversé l’Atlantique pour lui, avec ses trois enfants, Christopher, Nicholas et Annabelle.

La cuisine des Français

France: Le goût de la cuisine revient dans les familles

la cuisine des français

Capucine, Nathalie, Élisabeth et Guilaine, au moulin pour la purée de panais, jeudi matin, à l'atelier « Les toqués de la cuisine », du centre social de Saint-Malo.Photo : Jérôme Fouquet - Ouest-France

La cuisine des Français, ce qui a changé, les classes moyennes ont repris le chemin des casseroles, comme un loisir. Le nombre d’émissions culinaires explose à la télé. Mais les ménages modestes restent en retrait.

l’atelier « Les toqués de la cuisine »

« Eh, attention, hein ? On n’est pas à Masterchef ! Pas le même niveau ! » Rire général dans la cuisine du centre social de Saint-Malo. Guilaine Nicolas revendique son « statut d’amateur. » Retraitée du milieu hospitalier, elle pointe deux jeudis par mois à l’atelier populaire baptisé « Les toqués de la cuisine », pour des raisons simples : « Le plaisir d’essayer de nouvelles recettes, de parler cuisine et de manger ensemble. »

Ce jeudi, au menu : galette des rois salée, roulé de dinde farci aux champignons avec une purée de panais, crumble aux poires et pain d’épices. Le tout pour ? « 40 €, c’est notre budget par atelier », indique Élisabeth Cabel, conseillère en économie sociale et familiale. Les habitants du quartier n’ont pas un euro à gaspiller. « Beaucoup de familles monoparentales pour qui le plaisir d’un bon repas est loin d’être une priorité. »

La « popote », un travers très français

« Je comprends pourquoi, assure Nathalie, ouvrière et mère divorcée d’une fille de 16 ans, en plongeant les mains dans l’évier. La cuisine, ça prend du temps. Et puis, il faut faire la vaisselle. » S’ensuit une discussion sur la notion de « cuisiner ».

« C’est quand on sort toutes les gamelles, assure Guilaine, en riant. Une soupe, c’est déjà de la cuisine. Il faut éplucher et couper les légumes… » Tout en parsemant sa galette de baies rose, Guilaine discute popote, un travers très français : « À la maison, on a toujours bien aimé manger. »

Olivier, son mari, sait mijoter « une succulente blanquette de veau, ou un bourguignon, ses spécialités ». Chez les Nicolas, cette passion du goût se transmet sans discontinuer depuis plusieurs générations. « Mes deux grands travaillent dans la restauration. Leur grand-mère leur servait un si délicieux canard aux navets… »

« Ma mère n’avait pas le temps »

Des souvenirs, des odeurs, totalement étrangers à Capucine Galli. Fille d’ouvrière travaillant de nuit, elle a plutôt été élevée « aux nouilles/steak haché surgelé. Ma mère n’avait pas le temps. » Les fourneaux ayant déserté le collège unique à la fin des années 1970, elle n’a jamais eu un cours de cuisine à l’école. À 23 ans, elle comble ses lacunes en autodidacte : « Je trouve des recettes sur Internet, je tente des plats, mais je manque d’ustensiles. »

À l’opposé des cours dispensés par des chefs, très à la mode, Élisabeth, la travailleuse sociale, s’attache aux fondamentaux : « Réutiliser les restes, établir un budget de courses… » Nathalie, se souvient « d’une virée au marché à Dinan, en minibus. Sur un étal, on avait trouvé des girolles à pas trop cher. Des champignons que certaines n’avaient jamais goûtés ! » Les femmes veillent à choisir des produits que tout le monde aime. « Quand les copines musulmanes sont là, on prend du poulet. »

« Apprendre des petits trucs, des astuces »

En fin de mois, le porte-monnaie est trop plat pour la viande ? « Les œufs, des céréales bien cuisinés, peuvent remplacer la viande. » Le temps manque ? « On fait un repas minute ! »

« C’est ce qu’on aime ici, apprendre des petits trucs, des astuces », lance Nathalie, en emmaillotant une fine tranche de dinde dans du film étirable. Notamment pour séduire des bouches de plus en plus difficiles : les enfants, les ados surtout. « Par facilité, on fait ce qu’ils aiment. Sinon, c’est bol de céréales devant Internet. »

En mars, les « toquées » de Saint-Malo découvriront les sushis et les makis. Du Japonais pour aiguiser l’appétit de la génération Facebook.

[via]  Christelle Guibert, ouest-france.fr

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