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Jean-Paul Belmondo fête son anniversaire de 80 ans

Jean-Paul Belmondo fête ses 80 ans aujourd’hui

80 ans, Un âge sage et un anniversaire, que Jean-Paul Belmondo a préparé avec ses proches, tous réunis pour fêter avec lui cet évènement. Sa fille Stella, son rayon de soleil, comme il le dit si bien, la petite fille qu’il a eue avec Natty, était aussi de la partie, ravie d’être avec toute sa famille. L’acteur était chez son fils Paul et sa femme Luana ce week-end pour organiser la fête. Sa fille Florence, qui vit aux États-Unis, a traversé l’Atlantique pour lui, avec ses trois enfants, Christopher, Nicholas et Annabelle.

Bactéries résistantes: « Ce n’est pas une bonne nouvelle »

Un scientifique belge travaille sur la bactérie NDM-1 dans son laboratoire de l'université d'Anvers (Belgique), le vendredi 13 août 2010 AFP PHOTO / JORGE DIRKX

C’est en tout cas ce que pense Patrice Nordmann, directeur de l’unité Inserm de « Résistances émergentes aux antibiotiques »…

Le phénomène a été révélé la semaine dernière et inquiète les scientifiques. En Inde, au Pakistan ou en Grande-Bretagne, des bactéries se montrent résistantes aux antibiotiques. La cause: un gène commun, le NDM-1, qui « détruit l’effet des antibiotiques, même les plus puissants ». Si le phénomène a émergé en Inde, il concerne toutefois d’autres pays. Et il pourrait bien se généraliser d’ici quelques années, selon Patrice Nordmann, directeur de l’unité Inserm de « Résistances émergentes aux antibiotiques » qui a répondu aux questions de 20minutes.fr.

Pourquoi les bactéries résistent?
Depuis des décennies, les équipes de recherche médicale savent que l’utilisation incontrôlée des antibiotiques rend les bactéries résistantes car elles s’y adaptent. En Inde, ce mécanisme de résistance s’est développé car les antibiotiques sont vendus très facilement. La chaleur et l’absence d’hygiène ont favorisé cela aussi. C’est un réservoir important, d’autant que plus d’un milliard de personnes y vivent. Cela m’inquiète.

Comment le gène responsable se manifeste-t-il?
Logiquement ces bactéries ne sont pas plus dangereuses que d’autres. Dans la majorité des cas, il ne se passe rien. Le patient a la bactérie sur la peau mais c’est sans gravité et ça ne le sera jamais. C’est ce qu’on appelle le «portage sain». Mais ces bactéries peuvent aussi provoquer, en ville, de petites infections urinaires. Et là, seuls deux antibiotiques se révèlent efficaces. Enfin, et c’est le plus ennuyeux, les bactéries peuvent entraîner des infections nosocomiales à l’hôpital chez des patients déjà fragilisés. Cela peut être des infections pulmonaires ou des septicémies. Dans ce cas, il y a beaucoup de chances pour qu’aucun traitement ne fonctionne. Autant dire qu’on craint beaucoup ce troisième stade et son introduction dans le système hospitalier français.

Comment cela peut-il évoluer?
Ces bactéries se trouvent dans le tube digestif et se transmettent essentiellement par les mains. A mon avis, le mécanisme de résistance observé en Inde ne s’arrangera pas tout seul. On peut craindre une diffusion mondiale dans les mois ou années à venir, même si on n’en connaît pas la vitesse. Je pense que cela concernera d’abord les pays ayant des contacts importants avec des populations originaires d’Inde ou du Pakistan, comme la Grande-Bretagne, les pays du Golfe ou les Etats-Unis.

Comment limiter l’introduction de ces bactéries dans les hôpitaux?
En France, nous allons prendre des mesures concernant les personnes hospitalisées à l’étranger. A l’avenir, un dépistage va être obligatoire pour tous les patients qui auront été transférés. C’est ce qu’a annoncé la direction générale de la santé et c’est rassurant. L’autre point positif est que lorsqu’un transfert sanitaire a lieu, le patient est immédiatement isolé. Il le reste pendant 48 heures, le temps du dépistage. Si le résultat est positif, on garde le patient en isolement afin d’éviter la transmission des bactéries et au cas où la situation s’aggraverait. Mettre au point un nouvel antibiotique prendrait cinq à dix ans. D’ici là, les bactéries auront déjà eu le temps d’évoluer.

[via] Propos recueillis par Julie Rasplus, 20minutes.fr

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