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Jean-Paul Belmondo fête son anniversaire de 80 ans

Jean-Paul Belmondo fête ses 80 ans aujourd’hui

80 ans, Un âge sage et un anniversaire, que Jean-Paul Belmondo a préparé avec ses proches, tous réunis pour fêter avec lui cet évènement. Sa fille Stella, son rayon de soleil, comme il le dit si bien, la petite fille qu’il a eue avec Natty, était aussi de la partie, ravie d’être avec toute sa famille. L’acteur était chez son fils Paul et sa femme Luana ce week-end pour organiser la fête. Sa fille Florence, qui vit aux États-Unis, a traversé l’Atlantique pour lui, avec ses trois enfants, Christopher, Nicholas et Annabelle.

Retour aux origines pour la 30e fête de la musique

Moïse (accordéon), Raphaëlle (clarinette) et Florica (violon), du groupe Freilach, joueront ce soir au Village acoustique du centre de Rennes. Combien d'autres viendront avec leur instrument sous le bras ? Philippe Renault.

Pour la 30e édition de la fête lancée en 1982 par Jack Lang, Rennes réserve son centre historique aux musiques non amplifiées.

La ville rock ne chausse pas les pantoufles, mais revient aux origines de la fête, offrant à chacun l’opportunité de descendre dans la rue avec son instrument, sans avoir réservé une prise électrique pour se faire entendre. Une initiative parainée par Ouest-France. Si le public adhère, elle pourrait faire des petits…

À l’ombre des Portes Mordelaises, vestiges du XVe siècle des remparts de Rennes, Élodie Reibaud interprétera, à la harpe, des oeuvres baroques et romantiques. Sans risquer de finir écrasée entre deux groupes de hard-rock. Car, ce soir, les amplis et les micros sont bannis du centre ancien, qui devient Village acoustique.

La chanson, la musique classique, le chant choral, mais aussi la pop, la soul ou le rap pourront s’y épanouir en toute tranquillité. Une vingtaine de groupes, sur cinq scènes, sont programmés. Mais, chacun, spontanément, peut venir s’installer sur le pavé. « Rien n’est plus beau qu’une flûte à bec, seule, dans le silence », se réjouit Alain Surrans. Aucune tentation passéiste chez le directeur de l’Opéra de Rennes. Qu’ailleurs en ville, la foule s’éclate sur du rock métal amplifié l’enchantera tout autant.

La diversité de la Fête de la musique, Alain Surrans y tient forcément. Il en fut l’un des pionniers en 1982. En tant que chef de cabinet de Maurice Fleuret, le directeur de la musique de Jack Lang, alors ministre de la Culture. « Avoir été de cette bande d’utopistes, qui voulaient décrocher la lune, me laisse encore baba ! »

Tout est parti du constat qu’un Français sur dix possédait un instrument et qu’un adolescent sur deux faisait ou avait fait de la musique. « Un jour d’avril 1982, la décision d’inciter les gens à descendre dans la rue a été prise dans le bureau de Jack Lang. » Un appel lancé du bout des lèvres pour « le 21 juin, entre 20 h 30 et 21 h », par crainte du fiasco. En fait, ce fut un triomphe, toute la nuit, dès la première édition. « À Paris, des milliers de gens ont défilé grimés, avec leur instrument, derrière Jacques Higelin. La surprise a été totale, extraordinaire. »

Trente ans plus tard, que reste-t-il de la Fête de la musique ? Une idée simple, assez géniale, qui n’en finit pas de faire des petits. Près de 120 pays sont touchés. Les villes de Chicago, Lisbonne, Vancouver ont rejoint récemment la famille. Même Rio de Janeiro, dont le carnaval est pourtant un modèle de fête populaire, reprend le principe.

En France, qu’en est-il ? La fête semble parfois ronronner, se complaire dans une relative cacophonie. « Le côté libertaire doit être préservé, mais il faut un minimum d’organisation, note Hervé Bordier, l’un des fondateurs du festival des Trans Musicales à Rennes, coordinateur de la Fête de la musique au niveau national, de 2001 à 2010. Trop de villes se désengagent. La fête est devenue celle des cafetiers, avec une trop forte représentation des musiques amplifiées au détriment de l’acoustique. »

21 juin 1982 entre 20 h 30 et 21 h

Pour Alain Surrans, la propension à hausser le son s’accentue, depuis quarante ans. « Depuis que la musique est diffusée dans les supermarchés. En dessous d’un certain volume, nous ne percevons qu’un fond sonore. Notre société ne sait plus apprécier un pianissimo. » De la musique douce, la violoncelliste Vérène Gribonval en jouera, ce soir, au coeur du Village acoustique rennais. « Cette initiative va inciter les musiciens classiques à revenir, pense-t-elle. Ils désertent la Fête de la musique. Non par manque d’intérêt, mais à cause du niveau sonore environnant. »

La formule acoustique, moins contraignante, facilite le contact avec le public. Élodie la harpiste en profitera pour roder son nouveau programme avant de s’inscrire à des concours internationaux. Le groupe « Freilach » (joyeux, en yiddish) espère, lui, placer son répertoire de musiques de l’Est dans des bals, des mariages, voire des festivals. La ville de Rennes, elle, rêve de voir débouler de nombreux musiciens amateurs inconnus, qui n’osaient plus tenter le coup de la rue… « Le pari, il est là », insiste Yves Préault, adjoint au maire.

Au fil des années, la fête n’avait-t-elle pas, justement, perdu de sa spontanéité ? « Certains le déploraient, dès 1984, se souvient Alain Surrans. En fait, elle repose toujours sur cette notion de partage qui touche au coeur, que l’on soit musicien ou spectateur. » Et cette proposition de Serge July, en 1986 dans Libération, de faire du 21 juin un jour férié à la place du 14 juillet ? « La Fête de la musique n’a plus besoin d’être protégée par un jour chômé, » sourit le directeur de l’Opéra de Rennes, heureux d’avoir contribué à en faire un rendez-vous incontournable du calendrier.

Photo : Philippe Renault
[via] Benoit Le Breton, ouest-france.fr

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