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Jean-Paul Belmondo fête son anniversaire de 80 ans

Jean-Paul Belmondo fête ses 80 ans aujourd’hui

80 ans, Un âge sage et un anniversaire, que Jean-Paul Belmondo a préparé avec ses proches, tous réunis pour fêter avec lui cet évènement. Sa fille Stella, son rayon de soleil, comme il le dit si bien, la petite fille qu’il a eue avec Natty, était aussi de la partie, ravie d’être avec toute sa famille. L’acteur était chez son fils Paul et sa femme Luana ce week-end pour organiser la fête. Sa fille Florence, qui vit aux États-Unis, a traversé l’Atlantique pour lui, avec ses trois enfants, Christopher, Nicholas et Annabelle.

France – Dépression, infarctus: les contre-coups de Xynthia

Quatre mois après, la tragédie est comme une bombe à fragmentation qui continue de faire des dégâts dans les têtes et les coeurs. Témoignages des habitants et d’un psychiatre.

4 mars à La Faute-sur-Mer : quatre jours après le désastre, les sinistrés sont dans l'action. Ils nettoient, trient les objets et les meubles, récupèrent tout ce qui peut être sauvé. Thomas Bregardis

Certains se réveillent toutes les nuits à 3 h. Comme si leur horloge interne restait bloquée à cette heure tragique, celle de Xynthia. D’autres racontent le mutisme de leurs enfants ou petits-enfants depuis cette nuit du 27 au 28 février.

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Un garçon de 9 ans a mis deux mois avant d’évoquer la tempête, alors que, avec son papy, ils ont failli mourir. « Nous ne savions pas comment lui en parler », témoigne sa grand-mère. Une adolescente refuse obstinément de rencontrer un psy, ce qui ne rassure pas ses parents, persuadés qu’elle y pense encore à ce cauchemar.

Là où fut leur bonheur

Certains sont incapables de retourner sur les lieux, dans les quartiers les plus endeuillés de La Faute-sur-Mer notamment. D’autres reviennent où fut leur bonheur.

C’est le cas de Michel et Renée Chiron. Ils ont beau savoir qu’ils ne vivront plus ici, « trois à quatre fois par semaine », il faut qu’ils revoient leur pavillon. Pourquoi ce pèlerinage ? Renée tente un début d’explication patinée par l’évidence : « Parce que c’est notre maison. » Michel, lui, évite de trop chatouiller les entrailles de son inconscient : « C’est comme ça. » Pas bien longtemps, « dix minutes, une demi-heure, parfois une heure », mais cette visite est comme une bouffée d’oxygène.

Ils savent bien que cela ne durera pas. Ils ont accepté la transaction avec l’État et partiront. Sans doute en septembre. Ce sera aux Sables-d’Olonne où ils vont aussi plusieurs fois par semaine respirer le parfum iodé des projets à venir. « Mais cette histoire, on y pensera encore dans vingt ans », sait d’avance Michel, qui admet « quelques coups de blues de temps en temps ». Il avait bâti la maison de ses mains.

« La scène en flash-back »

Il n’est pas le seul à ressasser le drame. Le bilan officiel de Xynthia est de 47 morts, dont 29 en Vendée. Ce chiffre ne dit rien des blessures psychiques que les médecins appellent « les traumatismes psychologiques ». Impossible de dire combien sont « blessés » ou le seront. Non, Xynthia n’a pas fini d’éroder les têtes et les corps.

Yves Bescond, psychiatre, animait une réunion à L’Aiguillon, le 22 juin. Une soixantaine d’habitants y participaient. Selon le médecin, « 10 à 15 % de la population pourrait être atteint de troubles psychiques et/ou organiques, avec des troubles cardio-vasculaires pouvant aller jusqu’à l’infarctus ». D’où l’importance majeure de la prévention. En Vendée, « cinq ou six infarctus ont été comptabilisés dans les quelques jours, parfois les quelques heures, qui ont suivi la catastrophe ». Dont trois ou quatre affectant des personnes qui n’étaient pas prédisposées à déclencher cette réaction.

Les effets secondaires peuvent aussi survenir longtemps après. « Jusqu’à plusieurs mois, alors que tout semblait aller à peu près, assure le psy. Les gens revivent la scène traumatique, ont des flash-back. » D’AZF au 11-Septembre en passant par les attentats du métro Saint-Michel à Paris, les guerres, les tremblements de terre ou les cyclones, le même phénomène a été observé. Il provoque parfois des « lésions » psychiques très tardives. Pas rassurant, mais utile à savoir quand Xynthia hante encore des nuits.

[via] Reportage de Philippe Écalle, ouest-france.fr

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