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Jean-Paul Belmondo fête son anniversaire de 80 ans

Jean-Paul Belmondo fête ses 80 ans aujourd’hui

80 ans, Un âge sage et un anniversaire, que Jean-Paul Belmondo a préparé avec ses proches, tous réunis pour fêter avec lui cet évènement. Sa fille Stella, son rayon de soleil, comme il le dit si bien, la petite fille qu’il a eue avec Natty, était aussi de la partie, ravie d’être avec toute sa famille. L’acteur était chez son fils Paul et sa femme Luana ce week-end pour organiser la fête. Sa fille Florence, qui vit aux États-Unis, a traversé l’Atlantique pour lui, avec ses trois enfants, Christopher, Nicholas et Annabelle.

Elvis Presley : le « King », toujours royal, 35 ans après sa mort

Elvis Presley en 1958

Le chanteur Elvis Presley entouré par ses fans après un concert en 1958. [AFP]

Mort le 16 août 1977 à Memphis, le chanteur fait toujours des émules. Enquête sur un mythe plus que jamais rock’n’roll.

Voix rocailleuse, guitare bleu électrique à l’effigie du King en bandoulière, cheveux noirs coiffés en banane, jambes écartées : Lolo Davidson, 67 ans, assure le show. Sur les plages normandes ou dans les cabarets espagnols, ce sosie d’un Elvis Presley vieillissant rappelle que, 35 ans après sa mort, le King fait toujours des émules.

« Lolo », c’est, depuis toujours, le diminutif de son prénom, Laurent. Quant à « Davidson », référence à la célèbre Harley, « ça faisait américain », explique le rocker. Son histoire pourrait être celle d’un bad boy des années 1960. Jeune, il est pris dans « une sale histoire de vol, une connerie », et finit en prison.

Il s’en sort grâce à Elvis. Le soir, dans sa cellule, il retranscrit ses chansons en phonétique, car il ne parle pas l’anglais. « C’est comme si j’avais eu un appel de lui. Pour moi, après Jésus, y a Elvis », dit-il. Le 16 août 1977, alors qu’il se morfond derrière les barreaux, il apprend la mort de son idole à la radio. Il était 15h30. Il s’en souvient comme si c’était hier. « Ca a été un choc terrible. »

Il s’en relèvera, le micro à la main. Tant d’années après sa disparition nombreux sont ceux qui continuent à entretenir le mythe du roi du rock. Dick Rivers, le chanteur des Chats sauvages dans les années 1960, le considère comme le dieu du rock’n’roll. Il a inspiré une génération d’artistes. « Si Elvis n’avait pas existé, aucun d’entre nous n’aurait existé », reconnaissait John Lennon. Ce n’est pas Eddy Mitchell qui dirait le contraire, moins encore Johnny Hallyday, qui, sur scène, ne manque jamais une occasion de lui rendre hommage en interprétant des chansons comme « Blue Suede Shoes » ou « That’s All Right Mamma ». C’était encore le cas lors de son dernier passage au Stade de France en juin.

« Elvis the Pelvis », surnom que lui valut son célèbre déhanché. Après un concert en 1969, il était allé le voir dans sa loge. « J’étais comme Bernadette Soubirous à Lourdes… Je ne suis pas croyant mais c’était pour moi comme de voir le bon Dieu » , confie-t-il au « Nouvel Observateur ».

Impressionné par « la présence diabolique incroyable » de Presley, il sut, la première fois qu’il l’a entendu, qu’il marcherait dans les pas du King et ferait de la musique son métier. Dans sa biographie, « Life », Keith Richards, le guitariste des Rolling Stones, admet avoir été transformé par la musique d’Elvis : « Le lendemain, j’étais un autre homme ». « Elvis est à la musique ce que Gutenberg est à l’imprimerie : révolutionnaire », s’enthousiasme Dick Rivers. Des Beatles aux Rolling Stones, de Mitchell à Hallyday, le King leur a ouvert la voie.

En dehors de ceux qui ont fait carrière, il y a les autres, anonymes, tout aussi mordus. Faisant preuve d’un parfait mimétisme avec son idole, Jean-Marie Pouzenc, rouflaquettes et coupe ondulante, a créé l’association Elvis My Happiness en 1992. Plus de 4.000 fans déclarés. « Des gens de toutes conditions, chômeurs et chefs d’entreprise, jeunes et vieux », se félicite-t-il. En 1999, il a ouvert à Paris une échoppe dédiée au King et il publie une revue trimestrielle alimentée par les bénévoles.

« Un milliard de fans ne peuvent se tromper », lit-on en couverture des numéros. Sa passion remonte à l’adolescence. Ayant vu un 45-tours en vitrine d’un disquaire, il était entré pour l’écouter en cabine. Il avait été touché par la grâce, mais comme il était sans le sou, la vendeuse le lui avait mis de côté.

Chaque année, rien qu’en France, les CD posthumes de Presley se vendent par milliers, et des pèlerinages sont organisés sur la tombe du chanteur inhumé à Memphis, Tennessee.

Chacun entretient avec Presley une histoire personnelle.

Mathilde, 20 ans, qui l’a découvert alors que ses « parents dansaient le rock », l’a depuis intégré à sa playlist. « Love Me Tender », ça méprend aux tripes, s’enthousiasme Marthe, 81 ans.

Serge, 65 ans, voit en Elvis « la madeleine de Proust de [sa] jeunesse » lorsqu’il se remémore les slows dansés sur les airs langoureux – love me tender, love me sweet…

Annick, 59 ans, est plus sensible au sens des mots qu’il mettait en musique, comme « In the Ghetto », vibrant plaidoyer contre l’« injustice de l’exclusion ». Pour elle, « Elvis est l’incarnation de l’homme tendre », avec sa voix « troublante et chaleureuse », mélange « de virilité et de douceur ».

Symbole d’une époque, Presley le King a réussi à traverser le temps pour devenir immortel.

[Via]  Céline Revel-Dumas et Thomas Weill, Le Nouvel Observateur

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