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Jean-Paul Belmondo fête son anniversaire de 80 ans

Jean-Paul Belmondo fête ses 80 ans aujourd’hui

80 ans, Un âge sage et un anniversaire, que Jean-Paul Belmondo a préparé avec ses proches, tous réunis pour fêter avec lui cet évènement. Sa fille Stella, son rayon de soleil, comme il le dit si bien, la petite fille qu’il a eue avec Natty, était aussi de la partie, ravie d’être avec toute sa famille. L’acteur était chez son fils Paul et sa femme Luana ce week-end pour organiser la fête. Sa fille Florence, qui vit aux États-Unis, a traversé l’Atlantique pour lui, avec ses trois enfants, Christopher, Nicholas et Annabelle.

France-Loisirs. Une ruée vers les cinémas inédite depuis 45 ans !

CE QUI A CHANGÉ DEPUIS 2007

Cinema - la 3D

La 3D attire suscite un nouvel engouement pour les salles de cinéma. Photo : Marc Roger - Ouest-France

Depuis cinq ans, le nombre de spectateurs au cinéma n’a cessé d’augmenter. En 2011, les salles ont retrouvé leur niveau de fréquentation du milieu des années 1960, celui d’avant la généralisation de la télévision.

Deux spécialistes nous expliquent le phénomène :

Jean Serroy (JS) : universitaire, historien du cinéma.
Benoît Danard (BD) : directeur études et perspectives au CNC (Centre national du cinéma).

Le poids de l’histoire

JS : Le cinéma a une longue histoire derrière lui. Il est plus grand, plus spectaculaire. Curieusement, la multiplication des écrans, au lieu de le banaliser, en a fait une sorte de point de référence. C’est le seul écran pour lequel on sort. Le cinéma, tu y vas !

Le cinéma s’adapte

JS : De tout temps, le cinéma a su s’adapter aux circonstances. C’est à la fois un art, un commerce, une technique. Et du point de vue technique, depuis une dizaine d’années, il a beaucoup changé : son, 3D, énormes écrans. Des éléments qui amplifient sa dimension spectacle.

La crise

JS : Le cinéma a toujours profité des moments de crise. L’une des plus grandes périodes du cinéma français, c’est l’Occupation. Les plus belles heures du cinéma italien sont fondées sur la misère humaine, avec le néoréalisme de l’après-guerre. Depuis quatre à cinq ans, la conjoncture est difficile. Le cinéma permet d’échapper au côté pesant de la crise. Il est une manière de s’évader, d’ouvrir à l’imaginaire, de chercher une vie meilleure.

Un phénomène français

BD : Il y a peu de pays avec des structures aussi implantées. On voit tous les cinémas de toutes les nationalités en France. Un film iranien peut y faire un million d’entrées. L’offre est importante, les salles sont nombreuses, ça provoque un effet multiplicateur. La tradition du cinéma s’installe en famille, les parents emmènent les enfants, les seniors y vont davantage. Les jeunes y reviennent, la 3D les attire. L’an dernier, 93 % des 15-19 ans sont allés au cinéma au moins une fois. Le cinéma résiste mieux que les autres arts.

Un marché national

BD : Les pays où le cinéma progresse sont ceux où – à côté des films américains – les films nationaux marchent bien. Vingt films français dépassent le million de spectateurs en 2011. Aussi différents qu’Intouchables, Rien à déclarer, Polisse, The Artist… On se souvient aussi des 2,8 millions d’entrées du documentaire Océan, des plus de 3 millions des Hommes et des Dieux. Il faut la quantité, mais surtout la diversité et la qualité. Cela est rendu possible par les diverses sources de financement du cinéma français.

Les salles

BD : Avec les systèmes de cartes, d’abonnements, de promo ponctuelles… le cinéma n’est plus un loisir cher. Le prix moyen d’une place est de 6,32 € (en 2010). Voir un film en famille ou avec des amis (9 fois sur 10) revient moins cher qu’un match de foot, une pièce de théâtre, un concert.

JS : Il y a aussi les soirées DVD entre copains. On boit, on regarde des films, mais ça n’est pas une sortie. Godard disait qu’au cinéma on lève les yeux, face à la télé on les baisse. C’est vrai, on lève les yeux et on partage. C’est le point de départ du cinéma.

Les chiffres

BD : En 2011, pour la quatrième année consécutive, le nombre de spectateurs a progressé (215,6 millions contre 178,4 en 2007). Les Français sont les plus gros consommateurs de cinéma en Europe, avec le parc le plus important (5 400 salles pour 2 000 cinémas). En 2011, 66 % des Français de 6 ans et plus sont allés au cinéma au moins une fois (60 % en 2001).

La mort du cinéma

JS : On l’a toujours annoncée. Au moment où il est né, on ne lui prédisait aucun avenir. Dans les années 1930, quand il est devenu parlant, on a dit que c’était fini, que ça allait devenir du théâtre. Il a constamment déjoué les pronostics en proposant des choses nouvelles. L’histoire du cinéma est une histoire des avancées techniques, qui tombent toujours au bon moment.

BD : Le phénomène nouveau, à côté des grandes métropoles bien équipées, c’est la hausse de la fréquentation dans les villes moyennes et petites, liées à l’ouverture de multiplexes ou à la rénovation de salles. En outre, avec la numérisation, les copies – de meilleure qualité – peuvent circuler plus facilement.

L’avenir

JS : Il est aujourd’hui plus facile de faire du cinéma. Avec un smartphone ou de petites caméras portatives. Et il y a un vivier de création extraordinaire. Au XIXe siècle, quand on voulait être artiste, on écrivait un roman. Aujourd’hui, avec l’attirance pour l’image, on fait un film. Les gamins se projettent comme de futurs cinéastes.
La fréquentation des salles de cinéma
Propos recueilli par Alain Guyot et Pierre Fornerod
[via]  ouest-france.fr

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