Cinq raisons de suivre la saison 2010 de Formule 1
Les 24 pilotes de la saison 2010 de Formule 1 rassemblés sur le circuit du grand Prix de Bahreïn, le 12 mars 2010/Gero Breloer/AP/SIPA
FORMULE 1 – Parce qu’il n’y a pas que le retour de « Schumi »…
le circuit du grand Prix de Bahreïn : 24 pilotes de la saison 2010 de Formule 1 rassemblés
« Crashgate », mensonges de Lewis Hamilton, réglementation complexe, retrait de constructeurs touchés par la crise… Même les fans de Formule 1 ont perdu leur latin lors de la saison dernière. Mais cette année, les organisateurs de la F1 ont décidé de passer un grand coup de balai dans les paddocks. 20minutes.fr vous donne cinq raisons de retrouver l’envie de rester devant votre télévision (ou sur nos lives) le dimanche après-midi.
1- Plus de ravitaillement
Marre de voir les pilotes attendre les arrêts au stand de leurs petits copains pour doubler? Ca tombe bien, les ravitaillements vont être supprimés en course. Certes, il restera toujours les changements de pneus, mais désormais on ne peut plus calculer les arrêts des concurrents. Chaque voiture part avec un volume de carburant suffisant pour tenir toute la course. Et tant pis pour le malin qui voudra en mettre le moins possible pour aller plus vite et qui se retrouvera en panne sèche dans le dernier tour!
2- Bonus à la gagne
Jusque-là, un pilote pouvait prétendre remporter le titre en terminant régulièrement dans les cinq premiers. C’est ce qu’avait très bien réussi à faire Lewis Hamilton aux dépens de Felipe Massa en 2008. Mais cette année, les pilotes qui gagnent des Grands Prix obtiennent une prime de points par rapport aux seconds. Le barème précédent était: 10 points pour la victoire, puis 8, 6, 4, 3, 2, 1. Désormais, c’est: 25 points au vainqueur, puis 18, 15, 12, 10, 8, 6, 4, 2, 1. Pas de place pour les suceurs de roue.
3- Finis les bidouillages
Vous ne savez toujours pas ce qu’est un diffuseur arrière? Le SREC, non plus? Là encore, ça tombe bien, le premier s’est imposé partout et n’est plus un sujet de débat. Le second, présenté comme un système de freinage « révolutionnaire », est totalement abandonné cette saison. A priori, les monoplaces ne devraient pas être profondément modifiées, crise oblige. Seule nouveauté, les pneus avant seront moins larges afin d’éviter les déséquilibres de la voiture. Peu de chance donc de voir un invité surprise, comme Brawn GP l’an passé, profiter de vides du règlement pour tuer le championnat dès les premières courses.
4- Un nouveau circuit
La Formule 1 s’installe de plus en plus en Asie. Après la Chine, Bahreïn, Singapour et Abou Dhabi, c’est au tour de la Corée du Sud d’obtenir son Grand Prix. Le circuit n’est pas encore terminé, mais on connaît déjà son prix: 250 millions d’euros. Ca vaut bien un weekend de repos en moins pour les pilotes. A noter aussi dans vos agendas le retour du Grand prix du Canada sur le mythique circuit Gilles Villeneuve de Montréal, le 13 juin.
5- Une vraie lutte pour le titre
Sur la ligne de départ du Grand-Prix de Bahreïn, on comptera quatre champions du monde. Michael Schumacher, qu’on ne présente plus, Jenson Button, le sortant, ainsi que Lewis Hamilton et Fernando Alonso, tous deux en quête de renouveau. Bien malin qui peut dire lequel sortira du lot. Sans compter les outsiders, Felipe Massa et Sebastian Vettel. Côté mécanique, quatre écuries sont en mesure d’aller chercher le titre: Mercedes, Ferrari, Red Bull et McLaren. Bref, la lutte s’annonce acharnée. Et ce serait bien que ça se joue au couteau sur les dernières courses…
Les pilotes:
[ via l’article d’origine ]
M. P., 20minutes.fr
publié, le 12 Mars 2010