France – Le déficit de la Sécu en 2010 moins important que prévu
Le déficit de la Sécurité sociale française a été contenu à 23,9 milliards d'euros en 2010, légèrement en dessous du montant prévu à l'automne, selon des résultats provisoires publiés mercredi par les ministères de la Santé, du Budget et des Solidarités. (c) Copyright Thomson Reuters 2011 / Eric Gaillard
Le respect de l’objectif de dépenses d’assurance maladie a permis de contenir l’an dernier le déficit de la Sécurité sociale à 23,9 milliards d’euros, soit légèrement en dessous du montant prévu à l’automne, selon des résultats provisoires publiés mercredi par les ministères de la Santé, du Budget et des Solidarités.
Les estimations publiées lors du débat sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale prévoyaient un déficit de 24,8 milliards pour 2010.
Les résultats meilleurs que prévu publiés mercredi sont encore provisoires; Les comptes définitifs certifiés par la Cour des comptes seront publiés le 30 juin.
« Cette amélioration est essentiellement due à des dépenses mieux contenues: l’Ondam (Objectif national des dépenses d’assurance maladie) a été respecté pour la première fois depuis sa création, alors que depuis 1997 le dépassement a été de 1,5 milliard d’euros en moyenne », précisent les trois ministères dans un communiqué commun.
Le gouvernement s’était fixé pour objectif de limiter à 3% la progression des dépenses de santé en 2010.
Certaines dépenses de la branche famille, portant principalement sur les allocations logement, ont aussi été un peu moins fortes qu’anticipé.
Pour ce qui est des recettes, l’évolution de la masse salariale du secteur privé, donc des cotisations, a été conforme aux prévisions retenues, progressant de 2%.
Les ministères concernés réaffirment dans leur communiqué leur volonté de limiter la hausse des dépenses d’assurance maladie à 2,9% cette année et à 2,8% en 2012.
La loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2011 adoptée définitivement en novembre par le Parlement prévoit un déficit de 20,9 milliards.
Il prévoit entre autres 4,5 milliards d’euros de recettes nouvelles et un plan d’économies de 2,4 milliards incluant une baisse du taux de remboursement de certains médicaments et un effort des professionnels de la santé et de l’industrie pharmaceutique.
[via] Marc Angrand et Jean-Baptiste Vey, laprovence.com