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Jean-Paul Belmondo fête son anniversaire de 80 ans

Jean-Paul Belmondo fête ses 80 ans aujourd’hui

80 ans, Un âge sage et un anniversaire, que Jean-Paul Belmondo a préparé avec ses proches, tous réunis pour fêter avec lui cet évènement. Sa fille Stella, son rayon de soleil, comme il le dit si bien, la petite fille qu’il a eue avec Natty, était aussi de la partie, ravie d’être avec toute sa famille. L’acteur était chez son fils Paul et sa femme Luana ce week-end pour organiser la fête. Sa fille Florence, qui vit aux États-Unis, a traversé l’Atlantique pour lui, avec ses trois enfants, Christopher, Nicholas et Annabelle.

Le point sur l’éruption, le nuage de cendres, le danger pour les avions…

Questions-réponses sur ce que l’on sait et ce que l’on ignore à propos de l’éruption du volcan Eyjafjöll et de ses conséquences.

le nuage de cendres

Combien de temps vont durer cette éruption et l’émission de poussières volcaniques ?

Les spécialistes ne peuvent prédire la durée de l’actuelle éruption, qui a démarré le 14 avril. La précédente, qui remonte à 1821, a duré un an et demi. Le scénario le plus probable est « une éruption similaire » à celle de 1821, « qui durerait plusieurs mois, en alternant des phases plus calmes et plus explosives », estime le vulcanologue français Patrick Allard.

Pour l’heure, le volcan se « contracte », c’est à dire qu’il se vidange de son magma, indiquait mardi matin une géophysicienne islandaise Sigrun Hreinsdottir. Pour autant, précise Patrick Allard, il faudrait que cette « contraction » soit bien supérieure pour annoncer l’arrêt prochain de l’éruption.

Quoi qu’il en soit, il devrait émettre moins de cendres, liées à l’activité explosive du volcan, à l’origine du chaos dans le ciel aérien. Mardi matin, la météorologue islandaise Gudrun Nina Petersen constatait une diminution. Cela s’explique principalement par « la moindre interaction entre le magma et la glace », qui a fondu au fur et à mesure, selon Sigrun Hreinsdottir, géophysicienne de l’Université d’Islande.

Sait-on exactement de quoi est fait le nuage ?

Les gaz émis par le volcan se dissolvent rapidement dans l’atmosphère et les particules de roches les plus grosses retombent localement. Seules les particules d’une taille inférieure à dix microns peuvent être portées par les vent, explique le vulcanologue François Beaudicel. Les particules qui se trouvent dans l’atmosphère « au dessous de nous ont une taille de 5 microns en moyenne », précise-t-il. Il s’agit surtout de particules de basaltes riches en silice et de métaux (calcium, magnésium, fer..). Mais il est difficile de connaître leur concentration. On a des « mesures indirectes et imprécises », dit-il.

D’après Météo France et le Centre d’observation des cendres volcaniques (VAAC) de Toulouse, « les zones de particules en altitude disparaissent, au dessus de 6.000 mètres pratiquement », ce qui peut être une bonne nouvelle pour les avions. Un avion de Météo France volant à 3.000 m d’altitude devait réaliser mardi des mesures de concentration des particules.

Les couloirs aériens mis en place sont-ils sûrs ?

Les corridors aériens de 18 km de large, ouverts depuis mardi pour désengorger les aéroports français, sont considérés comme sûrs pour les avions, car un avion-test leur a ouvert la route, selon Stéphane Durant, secrétaire nationale du Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien. Pour Kjetil Toerseth (Institut norvégien pour la recherche aérienne), « il n’y a aucune altitude complètement sans danger en dessous de 11.000 mètres ». Pour atteindre cette altitude, les avions doivent traverser la zone où peuvent se trouver des particules volcaniques à des densités variables.

« Si les autorités de sûreté du transport aérien ont annoncé une tolérance zéro, ça veut dire qu’il y a un danger à un seuil extrêmement faible », souligne Michel de Gliniasty, directeur scientifique général à l’Onera (Centre français de recherche aérospatiale). Les minuscules orifices des injecteurs d’air et d’autres systèmes nécessaires au refroidissement des aubes ne font qu’une centaine de microns et peuvent se boucher facilement, lorsque les particules à base de silice fondent et se vitrifient, explique-t-il, notant que « les moteurs anciens seront plus résistants ».

[via] Nouvelobs.com avec AFP
publié, le Mardi 20 Avril 2010

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