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Jean-Paul Belmondo fête son anniversaire de 80 ans

Jean-Paul Belmondo fête ses 80 ans aujourd’hui

80 ans, Un âge sage et un anniversaire, que Jean-Paul Belmondo a préparé avec ses proches, tous réunis pour fêter avec lui cet évènement. Sa fille Stella, son rayon de soleil, comme il le dit si bien, la petite fille qu’il a eue avec Natty, était aussi de la partie, ravie d’être avec toute sa famille. L’acteur était chez son fils Paul et sa femme Luana ce week-end pour organiser la fête. Sa fille Florence, qui vit aux États-Unis, a traversé l’Atlantique pour lui, avec ses trois enfants, Christopher, Nicholas et Annabelle.

On ne badine pas avec la mode

Castelbajac emmène sa muse en voyage. Lagerfeld rend hommage au plumassier Lemarié, maison rachetée par Chanel. Et Pilati pour Yves Saint Laurent persiste et signe dans le chic à la française.

Les créations de prêt-à-porter du designer français Jean-Charles de Castelbajac ont mis le feu à Paris mardi après-midi ©AP/Christophe Ena

Acte I, scène I. Un long ruban de bitume, comme une piste d’atterrissage. Une voix s’élève : « Ladies and gentlemen, bienvenue à bord de ce vol Uber Tropikal Airlines ». Une hôtesse entre, en tailleur de laine noire, foulard noir et blanc, calot sur la tête. Un steward la suit, en gilet de sauvetage jaune et bermuda noir. Ils s’éclipsent alors que les recommandations d’usage achèvent de résonner dans la salle.

Scène II. Des filles surgissent au rythme des morceaux du groupe The Shoes qui se produit en live. Les robes en voile de coton blanc sont d’inspiration littéraire et aéroplane, imprimées des couvertures de Terre des hommes et Vol de nuit d’Antoine de Saint-Exupéry. Les silhouettes laissent flotter derrière elles des rubans où s’inscrit la célèbre phrase tirée du Petit Prince, « L’essentiel est invisible pour les yeux »… Des lunettes de soleil (oui, c’est bien l’été 2011 qu’esquisse ici le créateur Jean-Charles de Castelbajac) collées les unes aux autres forment un top à porter sur un short kaki.

Scène III. On croise encore la tête de Félix le Chat sur une robe à pois jaunes, un tigre greffé sur une poitrine, un éléphant sur une robe moutarde, des bouts de drapeau français, de l’imprimé léopard, un hommage à Magritte. « J’ai longtemps été un artiste qui faisait de la mode, ce n’est plus le cas aujourd’hui, s’explique Castelbajac après le show. Avant, il y avait des choses qui n’étaient pas indispensables, comme les manteaux-nounours qui relevaient plus de l’art que de la mode. Je veux désormais définir le code ADN de mon travail dans son côté le plus rigoureux ».

Acte II, scène I. L’action se déroule quelques heures plus tôt, mardi matin. Le décor : un jardin à la française, avec trois fontaines alignées, des parterres noirs et gris sur un sol de gravier blanc. Un orchestre symphonique de 80 musiciens commence à jouer du Björk (on aura de l’Oasis tout à l’heure). Deux portes s’ouvrent sur trois femmes, des vraies. Parce que « les Russes de 15 ans, on en a trop vu. La mode n’est pas réservée aux mineures », dit Karl Lagerfeld, maître de cette cérémonie Chanel.

Héroïne de film

Scène II. Trois femmes : Inès de la Fressange, top model des années 80, Stella Tenant, icône de la décennie suivante, et la favorite du harem Chanel d’aujourd’hui, la Danoise Freja Beha. Elles incarnent tour à tour l’héroïne du film L’année dernière à Marienbad d’Alain Resnais, dont Gabrielle Chanel avait créé les costumes et dont Lagerfeld s’est inspiré. Dans le film, Delphine Seyrig portait beaucoup de plumes, de franges, de noir. On retrouve tout, et une cape à col Mao, des bottes de moto.

Scène finale. Une Parisienne, dans le public, se pâme et raconte que lundi soir, Stefano Pilati, pour la maison Yves Saint Laurent, a fait encore mieux : « Une robe sans manche beige ou noire sur des sandales dorées, y a-t-il quelque chose de plus chic ? ». Là-dessus, le rideau tombe. Un rideau extrêmement chic.

[via] Julie Huon, lesoir.be

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