Revue News

Le Magazine populaire de la vie au quotidien

Jean-Paul Belmondo fête son anniversaire de 80 ans

Jean-Paul Belmondo fête ses 80 ans aujourd’hui

80 ans, Un âge sage et un anniversaire, que Jean-Paul Belmondo a préparé avec ses proches, tous réunis pour fêter avec lui cet évènement. Sa fille Stella, son rayon de soleil, comme il le dit si bien, la petite fille qu’il a eue avec Natty, était aussi de la partie, ravie d’être avec toute sa famille. L’acteur était chez son fils Paul et sa femme Luana ce week-end pour organiser la fête. Sa fille Florence, qui vit aux États-Unis, a traversé l’Atlantique pour lui, avec ses trois enfants, Christopher, Nicholas et Annabelle.

Le très long et très douloureux cheminement des autoroutes françaises

Les départs en vacances sont l’occasion de faire le point sur les routes, leur état et leurs dangers. Le débat ne date pas d’hier.

Les travaux sur l’échangeur A35-A36 à hauteur de Mulhouse, en 1983, avec, en incrustation, le tarif du péage de Burnhaupt en avril 1981. Montage photo L’Alsace-Le Pays

Avant les autoroutes, il y eut les routes, leur mauvais état et les dangers qu’elles faisaient courir aux usagers. On se bat aujourd’hui pour descendre en dessous du seuil des 3000 tués par an, mais voici cinquante ans, les Français voyaient chaque année le nombre des victimes de la route croître au même rythme que la circulation.

« Arrêtez le massacre ! » s’indignait Paris Match après un week-end du 15 août qui avait fait 142 morts, en 1961. À l’époque, il y avait « plus de 10 000 Français tués sur les routes chaque année ». Et la situation n’allait pas s’améliorer. Quand on survole ces années, on revoit que la Nationale 7 prenait un énorme goût de bouchon dès le 1 er juillet. D’ailleurs en août 1966, le ministre de l’Équipement, Edgard Pisani, avait été interpellé sur le retard de la France sur ses voisins en matière d’autoroutes, et sur les bouchons de l’été. « La vraie solution serait l’étalement des vacances » affirmait, un rien pince-sans-rire, le ministre. Avec 15 000 morts l’année précédente, il n’y avait pourtant pas de quoi pavoiser. Edgard Pisani affirmait que le retard routier de la France serait comblé « à la fin du VI e plan, vers 1975 », exception faite des bouchons, car « la France n’aura jamais les moyens de s’offrir un réseau routier qui ne servirait à plein régime que dix jours par an ».

1350 km d’autoroutes en 1970

Le ministre en venait ensuite à la lutte contre les chauffards, évoquant, entre autres, le retrait du permis de conduire, de manière provisoire ou définitive.

Trois ans et une révolution printanière plus tard, en 1969, Albin Chalandon était à son tour interrogé, à la suite de la décision « de faire construire les autoroutes par des sociétés privées ». « Il s’agit d’une coopération » assurait-il, avant de traiter du délicat problème des péages. « Nous n’avons pas les moyens financiers suffisants pour faire face à l’accroissement continu du trafic automobile. Par conséquent, que les autoroutes soient publiques ou privées, il faut des péages si l’on veut en construire un nombre suffisant. » Pour Albin Chalandon, ce « nombre suffisant » se situait à « 3000 kilomètres d’autoroutes pour que nous disposions d’un réseau autoroutier convenable ». Or, la France n’avait alors que mille kilomètres d’autoroute.

[reus id= »4890″ meta= »tradedoubler468x60″]

Un an plus tard, le magazine Réalités cherchait « une stratégie pour réduire les accidents ». La France possédait alors 1350 km d’autoroutes, contre 4300 en Allemagne et 3500 en Italie. En 1969, 14 705 personnes avaient été tuées sur les routes et 318 532 blessées, soit l’équivalent de la population de la ville de Nice. Pour le magazine, le comportement des conducteurs n’était pas seul en cause : « Si le réseau français est d’une densité remarquable, il est parfaitement inadapté au trafic moderne. »

« Comme un réseau sanguin »

Le président Georges Pompidou, adepte de la modernité, se faisait lyrique en parlant des autoroutes : « L’autoroute doit être continue comme le réseau sanguin, elle doit irriguer sans interruption, sous peine que se constituent des goulots d’étranglement qui ôteraient l’essentiel de la vitalité économique. L’autoroute doit être liée aux pays étrangers. L’autoroute est un instrument de travail, mais aussi un instrument de libération. Elle a donné la possibilité à l’homme d’échapper aux contraintes des transports en commun, de partir quand il veut, et où il le veut. Elle lui a permis de retrouver la géographie de son pays et son histoire. »

Oui, mais en juillet 1970, Paris Match dénonçait « nos routes à l’abandon ». Faire Paris-Strasbourg en hiver était un vrai calvaire. Le directeur adjoint des Ponts et Chaussées du Bas-Rhin ne niait pas l’urgence : « Il nous faudrait 11 millions (de francs) pour réparer le désastre, nous aurons peut-être 5 millions en tout ». Et, « pour aller de Strasbourg à Mulhouse, nombre d’usagers passent par l’autoroute en Allemagne ».

Quarante ans plus tard, la France possède 8628 km d’autoroutes. Elles sont considérées comme les meilleures d’Europe (lire ci-dessous). Chaque année, 1,8 milliard € sont investis pour leur amélioration ou pour construire de nouveaux tronçons. Mais le débat sur la sécurité demeure.

[via] Raymond Couraud, lalsace.fr

Catégories
Archives
GRAND Galleries
Les plus
La qualité de l’écran 10″ qui ne garde pas les traces de doigt. La prise HDMI qui permet de diffuser des vidéos sur la télé. Le design très futuriste avec un système de cases sur la page d’accueil. L’autonomie de près de 10 h.
Les moins
Le prix. Le rendu des vidéos HD qui n’est pas toujours à la hauteur, notamment quand on diffuse sur un grand écran TV. Une sélection d’applications très pauvre.
Prix : de 400 à 600 € en fonction du modèle (3G ou Wi-fi)
GRAND Galleries