Un tour d’horizon des téléphones de demain
Appareils étanches de chez Fujitsu, pour téléphoner sous la douche. AFP
Les téléphones changent, se perfectionnent, évoluent. Tour d’horizon au Congrès mondial du mobile à Barcelone.Des téléphones étanches.
Les femmes japonaises aiment tellement leur mobile qu’elles l’utilisent sous la douche. Alors, Panasonic et Fujitsu, proposent des appareils étanches. Mais, si on ne veut pas téléphoner en se lavant, on peut quand même avoir envie d’un appareil supportant un voyage en mer, une bonne averse ou une chute dans les toilettes.
Des téléphones pour payer.
Payer avec son mobile, quelle que soit la technique, va devenir une réalité. Pour l’instant, les opérateurs et les banques préféreraient les paiements en passant son téléphone devant un lecteur, sans contact, de manière sécurisée, comme avec une carte bancaire. Cette solution nécessite d’avoir un téléphone spécialement équipé et de nouveaux terminaux de paiement. On peut également imaginer des systèmes de porte-monnaie électronique chargé sur le téléphone et qu’on débite au fur et à mesure.
Des téléphones multicartes.
Dans le même esprit, les téléphones de demain vont remplacer, petit à petit, les cartes de transport en commun, les badges d’identification ou les cartes de fidélité. Mais les premiers essais ne sont pas encore convaincants.
Des téléphones voyageurs. Chaque mois, en moyenne, 75 millions de citoyens du globe se déplacent dans un autre pays. Parmi eux, près de 70 % coupent la fonction Internet de leur téléphone et 50 % n’y passent aucun appel. On les appelle les « voyageurs silencieux » car ils ont peur d’avoir une facture trop salée. Il est vrai que les tarifs du roaming (ou itinérance) sont prohibitifs. Critiqués sur ce sujet par les instances européennes (qui ont fixé des tarifs plafond pour les appels à l’intérieur de l’Union), les opérateurs semblent enfin être prêts à bouger.
Des batteries à l’eau.
La société californienne XPAL Power propose le téléphone SpareOne qui peut rester chargé quinze ans s’il est éteint, deux mois s’il est allumé. Idéal pour les situations d’urgence, de catastrophes. Le groupe suédois myFC propose, lui, une batterie qui se recharge… avec de l’eau de mer ou de l’eau douce. Et Duracell travaille sur un PowerMat, qui pourrait être installé, par exemple, dans les restaurants : les usagers rechargeraient leur mobile par induction, juste en le posant sur une petite plaque, sur la table. Un jeune designer brésilien a même imaginé de recharger son téléphone en respirant. Grâce aux turbines qui équipent un masque, chaque inspiration et expiration génère de l’énergie qui se transforme en électricité.
[via] Gilles Kerdreux (avec l’AFP), ouest-france.fr