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Jean-Paul Belmondo fête son anniversaire de 80 ans

Jean-Paul Belmondo fête ses 80 ans aujourd’hui

80 ans, Un âge sage et un anniversaire, que Jean-Paul Belmondo a préparé avec ses proches, tous réunis pour fêter avec lui cet évènement. Sa fille Stella, son rayon de soleil, comme il le dit si bien, la petite fille qu’il a eue avec Natty, était aussi de la partie, ravie d’être avec toute sa famille. L’acteur était chez son fils Paul et sa femme Luana ce week-end pour organiser la fête. Sa fille Florence, qui vit aux États-Unis, a traversé l’Atlantique pour lui, avec ses trois enfants, Christopher, Nicholas et Annabelle.

L’Amérique en tandem et en famille

Au Canada, sur le premier tandem, Noé devant, Gabriel derrière, Arnaud au guidon. Sur le deuxième, Nathanaël devant, Eva dans un siège bébé derrière et Estelle aux commandes. DR

Partir en famille pour un long périple à l’étranger… Beaucoup en rêvent. Mais l’aventure n’est pas forcément rose sur toute la ligne, comme le raconte ce couple de l’Eure, parti avec ses quatre enfants de 2, 4, 9 et 11 ans sur les routes d’Amérique. D’abord à vélo, puis en van, quand les corps ont cédé.

Estelle Fourez est institutrice. Arnaud Thomas travaille au cinéma comme monteur et truquiste. En juin 2009, ils sont partis avec leurs quatre enfants ¯ Nathanaël, alors âgé de 11 ans, Gabriel, 9 ans, Noé, 4 ans, et Eva, 2 ans ¯ sur les routes américaines. Ils sont rentrés un an après. « C’est Estelle qui voulait partir. Moi j’avais un peu peur de tout quitter », dit Arnaud.

Ils partent sur des tandems à trois, équipés de remorques. « On a vendu la voiture pour les acheter. » Même si le cyclotourisme ne fait pas partie de leurs habitudes, tout le monde a pédalé, sauf la petite Eva. L’idée : transmettre aux enfants des valeurs « d’endurance et de persévérance. On voulait qu’ils comprennent que face à une difficulté, il y a toujours une solution », explique Estelle.

La famille part du Québec. Et commence par rouler quinze jours sous la pluie : « Ça nous a franchement cassé le moral. On s’était fixé 30 km par jour. Le soir, on était fatigués », raconte Estelle. « Il fallait monter les tentes, faire à manger, la classe aux enfants… Le matin, on mettait au moins une heure à tout remballer », se souvient Arnaud.

Après 700 km sur les voies vertes et pistes cyclables canadiennes, la famille gagne l’Idaho, puis la Californie. Ils n’ont pas préparé d’itinéraire précis aux États-Unis. D’où une grande liberté… Et quelques galères. « On n’a pas pu aller à Los Angeles. On avait mal évalué les distances. »

Douze kilos de livres scolaires

Le soir, les six voyageurs frappent aux portes : « Auriez-vous une petite place, qu’on plante notre tente chez vous ? » Ils glanent de la matière pour le film qu’Arnaud réalise sur l’hospitalité. « À Arcata, en Californie, un homme nous a donné ses clés et laissé sa maison avant de partir en week-end ! »

Le 8 novembre, à Santiago du Chili, cela fait cinq mois qu’ils pédalent. Ils n’en peuvent plus. La cheville d’Estelle lui joue des tours. Le centre d’enseignement à distance (Cned) envoie 12 kg de livres scolaires pour Gabriel. « On pensait qu’on aurait une version informatique… » Sur le vélo, ni intimité, ni confort. Noé, 4 ans, réclame sa maison et ses jouets. Les plus grands ont du mal à suivre leur scolarité en plein air.

À contrecoeur, les voyageurs se résolvent à acheter un van Volkswagen à Chiloé, au sud du Chili. La pilule est dure à avaler pour Arnaud. « J’ai d’abord essayé de suivre à vélo. Mais ça n’était pas jouable. ».

Chili, Argentine, Bolivie… Le van devient leur lieu de vie. « Quand on pouvait, on dormait à la belle étoile. Ou sur le toit, à cause des chiens errants. » La vie en autarcie n’est pas toujours facile. « Il y a eu des disputes. Ce voyage était aussi un défi psychologique », analyse Arnaud. Les enfants supportent la fatigue, la pluie, le froid… « Ils ont été extraordinaires. »

Que retiennent-ils de ce voyage d’un an ? « Halloween à San Francisco, pour Nathanaël et Gabriel. Et ce carnaval, en Bolivie : une bataille d’eau gigantesque qui durait trois jours. » Pour Arnaud, l’ascension de ce volcan de 5 800 m, à la frontière chilienne est inoubliable. Comme les cinq heures de descente : « J’avais l’ivresse des montagnes. »

Estelle prévoit de retourner voir ce couple bolivien, qui les a hébergés comme s’ils étaient de la famille. « Nous étions au fin fond de la campagne, en altitude. On n’avait plus d’argent liquide, plus d’essence… Ils nous ont tout offert. Quand on les remerciait, ils répondaient : à votre tour, vous rendrez la pareille. C’est une chaîne. »

[via] Aurélie Lemaître, ouest-france.fr

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