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Jean-Paul Belmondo fête son anniversaire de 80 ans

Jean-Paul Belmondo fête ses 80 ans aujourd’hui

80 ans, Un âge sage et un anniversaire, que Jean-Paul Belmondo a préparé avec ses proches, tous réunis pour fêter avec lui cet évènement. Sa fille Stella, son rayon de soleil, comme il le dit si bien, la petite fille qu’il a eue avec Natty, était aussi de la partie, ravie d’être avec toute sa famille. L’acteur était chez son fils Paul et sa femme Luana ce week-end pour organiser la fête. Sa fille Florence, qui vit aux États-Unis, a traversé l’Atlantique pour lui, avec ses trois enfants, Christopher, Nicholas et Annabelle.

Série d’été – « Maman, j’veux un smartphone »

Quels risques et quel impact ? Impossible d’y couper, les plus jeunes aussi veulent leur téléphone à tout faire. Le point avec la psychologue Vanessa Lalo.

33% des petits européens âgés de 9 à 16 ans utilisent internet via un téléphone mobile. (AFP)

« Les enfants adorent imiter les activités des plus grands, ils seront comblés avec ce smartphone… », assure l’enseigne d’un magasin de jouets commercialisant… un téléphone en plastique destiné aux 2-4 ans. Que les sceptiques relativisent :

❑ à en croire la tendance actuelle, le marketing ne fait ici qu’anticiper l’inévitable. Selon l’étude « EU kids online », 33% des petits Européens âgés de 9 à 16 ans utilisent internet via un téléphone mobile. Alors, à quand l’iPhone en cadeau de naissance ? L’objet pourrait se révéler utile bien plus vite que prévu. Pour les parents aussi.

❑ Ils « offrent surtout un téléphone à leur enfant pour pouvoir le joindre en cas de problème. C’est une solution sécurisante mais qui peut aussi s’avérer stressante », explique Vanessa Lalo, psychologue spécialiste des nouveaux médias numériques et des addictions, interrogée par « le Nouvel Observateur ». « On a la possibilité de savoir où se trouve l’enfant, mais s’il ne décroche pas immédiatement, cela peut devenir une source d’inquiétude. C’est donc un objet suscitant l’ambivalence », ajoute-t-elle.

❑ L’acquisition de l’objet coïncide fréquemment avec l’entrée du jeune ado au collège, vue par les parents comme une étape décisive. « Ils ont de leur côté besoin d’être rassurés lorsque l’enfant a un trajet plus long à effectuer, par exemple », explique la psychologue. La sixième : une classe charnière, qui inaugure aussi l’entrée dans l’ère de l’attrait pour les marques, les modes, et les tendances dictées du groupe : « en CM2, les élèves sont les plus âgés de l’école primaire. Mais lors de son entrée au collège (vers 11 ans), l’enfant veut faire comme les ‘grands' », décrypte Vanessa Lalo.

« Le parent doit poser un cadre »

Faire comme les grands lorsque l’on n’en est pas vraiment un n’est pas sans risques. Le smartphone, c’est avant tout un ticket d’accès illimité à la Toile. Au rang des dangers liés à l’utilisation d’internet par les plus jeunes, l’étude « UE kids online » recense : « la pornographie, le harcèlement, la réception de messages à caractère sexuel, les contacts avec des inconnus, les rencontres dans la vie réelle avec ces inconnus, la lecture de contenus dangereux, le détournement de données personnelles ». Parallèlement, les médias se font l’écho de la contagion des pratiques du « sexting », consistant pour les ados à s’envoyer des photos osées par le biais de leur smartphone, ou du « happy slapping », enregistrement de l’agression physique d’une personne, ensuite diffusée ou du moins partagée.

Inutile pour autant de sombrer dans l’angoisse. « Ce qui est inquiétant chez un enfant, c’est une mauvaise utilisation du smartphone. C’est là que le parent doit poser un cadre. S’il communique avec son enfant, encadre l’usage global du téléphone et regarde les applications qu’il télécharge, le risque de dérives devient beaucoup plus faible », constate la psychologue, pour qui la problématique est plus que jamais d’actualité.

Une « génération d’abrutis » ?

❑ « La seule solution reste la sensibilisation de l’enfant aux dangers, comme le non-respect du droit à l’image, à la vie privée ou encore l’utilisation des données personnelles à des fins commerciales. D’autant que dans deux ou trois ans, tous les téléphones disponibles sur le marché seront des smartphones. Nous n’avons donc pas fini de nous poser des questions sur leur utilisation. »

❑ Et sur leur impact ? La contagion des smartphones chez les plus jeunes, syndrome d’une « génération d’abrutis », incultes et sans cesse scotchés à leurs écrans ? Là encore, il convient de relativiser. « Il y a quelques années, les enfants regardaient le ‘Club Dorothée’ à la télévision, ou jouaient aux billes ou aux osselets. Des occupations certes moins dangereuses mais dont je ne suis pas sûre qu’elles étaient plus constructives », argumente Vanessa Lalo. De quoi faire taire les adeptes du « c’était mieux avant ».

[Via] Audrey Salor, nouvelobs.com

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