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Jean-Paul Belmondo fête son anniversaire de 80 ans

Jean-Paul Belmondo fête ses 80 ans aujourd’hui

80 ans, Un âge sage et un anniversaire, que Jean-Paul Belmondo a préparé avec ses proches, tous réunis pour fêter avec lui cet évènement. Sa fille Stella, son rayon de soleil, comme il le dit si bien, la petite fille qu’il a eue avec Natty, était aussi de la partie, ravie d’être avec toute sa famille. L’acteur était chez son fils Paul et sa femme Luana ce week-end pour organiser la fête. Sa fille Florence, qui vit aux États-Unis, a traversé l’Atlantique pour lui, avec ses trois enfants, Christopher, Nicholas et Annabelle.

Rennes, tombées de la nuit : l’étonnant festival rennais

En juillet-août, de nombreux festivals animent les villes de l’Ouest, pour la joie de leurs habitants et des touristes. À Caen, ce sont les Soirs d’été. À Nantes, les Rendez-vous de l’Erdre. Les Tombées de la nuit font souffler en ce moment un vent de folie sur Rennes. Dans le parc du Thabor, on joue au lancer de frigo, on pédale sur un manège de vélocipèdes devant des milliers de personnes…

Le manège de vélocipèdes, vieux de 120 ans, tourne jusqu'à samedi, tard dans la nuit, dans la grand jardin public. Audrey Aussant

Kermesse

Les flonflons d’une kermesse vieillotte s’étirent mollement, en plein coeur du parc du Thabor, à Rennes. Soudain, une bagarre éclate entre forains. Ce sont des comédiens. Car cette fête au village nocturne est un canular, un pur détournement loufoque des kermesses d’antan. On y organise des courses de renards empaillés, des concours de lancer de frigo sur des rails… Claude Guinard, le directeur du festival des Tombées de la nuit, s’amuse de « cet instant forain dans le parc le plus bourgeois de Rennes. »

Vélocipèdes

Chaque été, le festival invite la population à porter un autre regard sur des lieux familiers. « Avec toutes ces lumières dans les arbres, notre vision du parc change », confie ce couple en balade, à minuit, dans un Thabor illuminé. Des manèges anciens, plantés sur les pelouses, ajoutent à la surprise. Sur l’un d’eux, JP Nataf, l’ancien chanteur des Innocents, y donne un concert champêtre. Le manège de vélocipèdes ne fait pas ses 120 ans : petits et grands pédalent comme des fous à toute vitesse dans un boucan assourdissant.

La rue dans l’appartement

Anita n’en revient pas. Toute la rue défile dans son appartement, au 3e étage d’un immeuble du centre-ville ! 3 à 400 personnes, à la queue leu leu, font le tour du propriétaire sous le regard médusé de son mari. « Je téléphonais juste à ma fenêtre », confie Anita, hilare. Suffisant pour être repérée par huit personnages muets, portant valises et costumes gris. En fait, des comédiens barcelonais, qui ont grimpé les escaliers, invitant toute la rue à les suivre ! Armés de leur seul sourire, ils prennent aussi d’assaut une voiture à l’arrêt, la remplissant à ras bord.

Don du son

Le bricophoniste Frédéric Le Junter collecte des sons de bouche. Dans son studio, les gens grondent, rugissent, caquettent devant la caméra. Le don du son est sans douleur. Quoique. Sophie s’est fait mal à la bouche, à force de faire des « smacks ! » en se mangeant les joues. Ça fait quoi de donner son son ? « Beaucoup de bien. On se lâche complètement. » Le résultat, visible sur trois téléviseurs, est drôle. « Ou désagréable, ajoute Frédéric Le Junter. Il témoigne d’une société bruyante où tout va très vite. »

Trou noir

Un grand cube noir est posé, place de la Mairie. Un simulateur de descente de rapides en canoë ? Non, une salle minuscule où est projeté un film tourné en quasi direct sur la place la plus fréquentée de Rennes. Il y est question du temps qui passe, de trou noir, de fin du monde… Quoi de plus décalé que de s’interroger sur le sens de la vie, dans une artère commerçante, en plein festival d’été ?

Les Tombées de la nuit cultivent leur singularité. « J’explore des niches non exploitées par d’autres festivals, dit Claude Guinard. En privilégiant des spectacles populaires, mais exigeants. Il ne s’agit pas simplement de passer un bon moment, de faire uniquement de l’animation de rue ».

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Pagnol flamand

Le festival urbain déborde sur la campagne avec des comédiens flamands, amoureux de la France (ils jouent en français) et de sa littérature (ils enchaînent, à la lisière d’un bois, Jean de Florette et Manon, de Pagnol). Pour le public, un bol d’air de cinq heures (pique-nique dans le foin compris) et une crise de rire avec ces Flamands survoltés dans leur approche burlesque d’un classique provençal.

[via] Benoit Le Breton, ouest-france.fr

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