Arrivée de Steven Spielberg à Cannes
pour ce 66e Festival de Cannes
En ce début officiel du Festival de Cannes, une petite rétro sur le président du 66e Festival de Cannes, Steven Spielberg, le réalisateur culte. Bien entouré cette année, il sera épaulé par Audrey Tautou en tant que maîtresse de cérémonie ou encore de Nicole Kidman jurée de cette édition 2013.
Steven Spielberg a écrit son premier film, « Firelight » quand il avait à peine 18 ans. Véritable génie du cinéma, il a su créer une atmosphère autour de ses chefs d’oeuvre, aussi sacrés qu’inimitables. Père de la science fiction, parrain du fantastique et oncle éloigné de la comédie, il peut s’approprier tous les styles.
Un climat bien particulier, à la sauce Spielberg, que l’on a tout de suite senti dans les « Dents de la mer » en 1975. Musique mythique, animal féroce, angoisse imminente… Personne n’oublie cette expérience bien trempée.
On se souvient également de « E.T », l’un de ces films cultes que l’on retrouverait volontiers en 3D. L’extra-terrestre pas franchement menaçant qui copine avec plusieurs enfants, dont la filleule du réalisateur : Drew Barrymore. Jolie poupée blonde, robe à smocks et caractère atypique dès l’âge de 6 ans, la demoiselle s’est rapidement fait une empreinte au sein du 7ème art.
En 1991, Steven Spielberg s’essaye à un exercice périlleux : il décide de créer une suite à Peter Pan. L’éternel enfant représenté par Robin Williams a alors grandi, et se retrouve face à un Capitaine Crochet presque attachant : Dustin Hoffman. Le must, Julia Roberts en fée Clochette avec une jolie coupe garçonne, éperdument amoureuse de son jadis-protégé. Un pari certes risqué mais réussi pour le réalisateur, qui a su imposer sa propre version de l’histoire.
Alors, Steven Spielberg est-il un immuable grand enfant ? Possible. Il suffit de voir les divers « Jurassic Park » qui font perdurer la vie des dinosaures, dans un monde où la pérennité ne semble exister. Sauf si on a le malheur de croiser le chemin d’un Vélociraptor, évidemment.
Dans un tout autre registre, on ne peut passer à côté de la bouleversante « Liste de Schindler », avec un Ralph Fiennes absolument remarquable.
Aujourd’hui, le grand garçon du cinéma s’est attaqué à un nouveau mythe, un qui tient fortement à coeur à la Belgique : Tintin. Les critiques sont mitigées, mais la touche Spielberg est toujours là. Et ça, ça n’a pas de prix.
Un véritable génie du 7ème art, dont le talent semble sans limite…
[via] purepeople.com