Sécurité : La ceinture en voiture pour les vacances, on la boucle !

Derniers conseils avant les grands départs en vacances : un enfant dans une voiture, ça ne s’improvise pas !

70 % des enfants de 5 à 10 ans restent mal attachés en voiture. À l’approche des vacances, mieux vaut vérifier ses outils. Archives K.F.

Ceinture de sécurité et siège auto sont indispensables dans la voiture. À l’approche des grands départs, chaque conducteur et chef de famille doit se poser la question du bon outil pour la bonne distance. « En fonction de la vitesse du véhicule et du poids du passager, un choc peut multiplier par dix le poids d’un enfant installé à l’arrière », expliquait, lors d’une séance auprès de jeunes collégiens il y a quelques mois, Jean-Pierre Germain, directeur départemental de l’association Prévention routière dans le Territoire de Belfort. Exemple : lors d’un choc à 50 km/h, un enfant de 30 kg projeté en avant pèse, avec l’énergie cinétique développée, aux alentours de 500 kg. Il se transforme alors en projectile mortel pour la personne assise devant.

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Deuxième objet essentiel au voyage de l’enfant : le siège auto. Plusieurs précautions sont à prendre avant d’en déterminer le type : éviter de transmettre le même siège à tous les enfants de la famille, ni d’en acheter un dans un marché aux puces. Ils s’adaptent à la morphologie de l’enfant, à son poids, et s’usent. 70 % des 5-10 ans restent mal attachés en voiture, ou dans un dispositif inadapté.

Une place pour un passager
Autre règle à laquelle on ne peut pas déroger : « Une place = une ceinture = une personne », depuis le 1 er janvier 2008. Le code de la route est clair : un défaut de port de la ceinture de sécurité coûte 135 € d’amende et un retrait de trois points pour le conducteur du véhicule qui transport des mineurs non-attachés et le transport d’un enfant de moins de 10 ans à l’avant du véhicule ainsi que celui d’un enfant de moins de 3 ans sur un siège non pourvu d’une ceinture est aussi sanctionné de 135 € d’amende.

Quant au siège lui-même, il doit être adapté à l’âge et au poids, d’où la difficulté de le choisir : d’abord, qu’il porte la mention CE. On distingue ensuite plusieurs familles : groupe 0, de la naissance à 10 kg, le siège doit être placé dos à la route, à l’avant comme à l’arrière, fixé avec la ceinture. Un lit nacelle sera positionné parallèlement au dossier de la banquette arrière et se fixera par les sangles aux points d’ancrage des ceintures. Le groupe 0 +, de la naissance à 13 kg, transporte l’enfant dos à la route. Cette position permet d’éviter les blessures des vertèbres cervicales en cas de choc frontal. Le groupe 1 de 9 à 18 kg est généralement un siège baquet doté de harnais et parfois d’une tablette de protection, face à la route.

Le groupe 2 de 15 à 25 kg et le groupe 3 de 22 à 36 kg se composent d’un siège rehausseur qui accompagnera l’enfant jusqu’à 10 ans en fonction de sa taille. Un enfant de moins de 135 cm doit être obligatoirement retenu. Au-delà de 150 cm, la ceinture seule suffit. Entre les deux, il faut vérifier la hauteur du point d’ancrage de la ceinture et de l’assise du siège : elle ne doit pas passer sur le cou de l’enfant. Dans le cas contraire, mieux vaut garder le rehausseur. Et voir défiler sereinement la route.

[via] K.F., lalsace.fr