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Jean-Paul Belmondo fête son anniversaire de 80 ans

Jean-Paul Belmondo fête ses 80 ans aujourd’hui

80 ans, Un âge sage et un anniversaire, que Jean-Paul Belmondo a préparé avec ses proches, tous réunis pour fêter avec lui cet évènement. Sa fille Stella, son rayon de soleil, comme il le dit si bien, la petite fille qu’il a eue avec Natty, était aussi de la partie, ravie d’être avec toute sa famille. L’acteur était chez son fils Paul et sa femme Luana ce week-end pour organiser la fête. Sa fille Florence, qui vit aux États-Unis, a traversé l’Atlantique pour lui, avec ses trois enfants, Christopher, Nicholas et Annabelle.

Elles sont les hôtesses de l’air des enfants malades

Vol 897 en provenance de Brazzaville. À la descente de l'avion, Bénédicte Frain (au premier plan à droite), la convoyeuse, Michelle et Mercia sont accompagnés par une partie de l'équipage d'Air France. Ouest-France

Bénédicte Frain et Stéphanie Gidaszewski sont bénévoles à Aviation sans frontières. Elles accompagnent des enfants « en urgence de soins ». La semaine dernière, Mercia et Michelle, deux enfants congolais, sont arrivés pour plusieurs mois afin d’être opérés par la Chaîne de l’espoir. Récit d’une folle journée, de Paris à Nantes en passant par Brazzaville.

Aéroport de Roissy, 10 h 30. Les derniers passagers du vol Air France 896 pour Brazzaville (Congo) embarquent. Allure sportive, Bénédicte Frain franchit la passerelle, explique sa mission à l’équipage. Sourires complices. Dans son petit sac à dos noir, un peu de lecture, les dossiers des enfants. Des petits cadeaux aussi pour adoucir le chagrin de la séparation.

Le temps d’un convoyage pour Aviation sans frontières, Bénédicte va prendre sous son aile Michelle, 4 ans et demi, et Mercia, 15 ans. Les deux enfants congolais vont être opérés du coeur, au CHU de Nantes, grâce à la Chaîne de l’espoir.

Originaire de Malestroit (Morbihan), Bénédicte est une ancienne d’Air France. Elle a été hôtesse de l’air, puis personnel au sol « chargée des réceptions de ministres et de personnalités ». Le goût des voyages ne l’a jamais quittée. « Avec mon mari, on a l’habitude de crapahuter ! » Maintenant que ses trois fils sont grands, la jeune retraitée est disponible pour l’accompagnement d’enfants en « urgence de soins », en Afrique souvent, mais aussi au Moyen-Orient, à Madagascar… Une douzaine de missions par an.

Bénédicte relit les dossiers de Michelle et Mercia, « les deux protégés » qui l’attendent à Brazzaville. « Avec les enfants, c’est magique et toujours émouvant. Ils quittent leur famille. Ils ne nous connaissent pas. Certains sont agités, d’autres pleurent. La plupart du temps ils sont sages. Très dignes aussi. Les familles les ont bien préparés. »

18 h 40, atterrissage à Maya Maya : « 32°, temps orageux. » Il fait nuit, la pluie tombe sur Brazzaville. Les formalités douanières ne vont pas de soi. Bénédicte, en habituée, explique patiemment, montre les lettres de recommandation. « En Afrique, depuis l’affaire de l’Arche de Zoé, les fonctionnaires sont méfiants quand il est question de départ d’enfants. Ils vérifient plusieurs fois les autorisations. Mais ça s’arrange toujours », assure-t-elle. Une heure plus tard, tout est en ordre.

Michelle et Mercia sont déjà là. Les mamans, les grands-mères, les tantes aussi. Évelyne Ngoma, assistante sociale au CHU de Brazzaville, fait les présentations. Veste fuschia, cheveux tressés, Michelle s’est faite belle. Elle s’accroche aux bras de Mercia, grand ado calme et posé, comme à un grand frère. La fillette a emprunté les bracelets en coquillages de Bénédicte et joue avec. Les enfants sont en confiance, les familles rassurées. L’ambiance est presque joyeuse jusqu’au départ.

Adieu Bénédicte,bonjour Stéphanie

22 h, le commandant Thierry Lecerf accueille les trois passagers « d’exception » pour le vol retour. L’équipage est aux petits soins. Michelle habille et coiffe la poupée que Bénédicte lui a offerte, avant de s’endormir jusqu’à Paris. Arnaud Lavollée, le chef de cabine, vient prendre des nouvelles. Il connaît bien la Chaîne de l’espoir : sa mère est famille d’accueil à Tours. « C’est un équipage du tonnerre, avoue Bénédicte. Il y a une vraie solidarité. » Anxieux, Mercia n’avait rien mangé depuis le matin. Là, il dîne avec appétit et apprécie de regarder des films. À l’arrivée, le garçon est aux anges quand le commandant lui montre la cabine de pilotage.

5 h 45, Paris s’éveille, adieu Bénédicte, bonjour Stéphanie. Passage de témoin entre les deux convoyeuses. Michelle saute au cou de Bénédicte et adopte très vite Stéphanie, qui va prendre le relais jusqu’à Nantes. Vingt-huit ans, personnel au sol à Roissy, Stéphanie Gidaszewski effectue des convoyages depuis deux ans : « Je donne mon planning. Ils savent qu’ils peuvent me solliciter les jours de repos. »

Pour patienter, Stéphanie emmène les enfants prendre jus de fruits et croissant. Michelle squatte les genoux de la jeune femme : « Elle n’est vraiment pas intimidée », constate Stéphanie. Sa mission précédente à Conakry (Guinée) avait été plus difficile. « La maman m’avait confié son bébé endormi. Il s’est réveillé dans mes bras et j’ai eu du mal à calmer ses pleurs. »

Paris – Nantes
. À peine le temps de s’installer, la ville est en vue. Les deux familles d’accueil, de Challans et de Pornic, et les bénévoles de la Chaîne de l’espoir et d’Aviation sans frontières entourent les enfants. Mercia et Michelle sont à la fête. Il est 11 h, mission accomplie pour Stéphanie. Elle peut prendre le prochain vol pour Paris.

[via] Édith Geslin, ouest-france.fr

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