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Jean-Paul Belmondo fête son anniversaire de 80 ans

Jean-Paul Belmondo fête ses 80 ans aujourd’hui

80 ans, Un âge sage et un anniversaire, que Jean-Paul Belmondo a préparé avec ses proches, tous réunis pour fêter avec lui cet évènement. Sa fille Stella, son rayon de soleil, comme il le dit si bien, la petite fille qu’il a eue avec Natty, était aussi de la partie, ravie d’être avec toute sa famille. L’acteur était chez son fils Paul et sa femme Luana ce week-end pour organiser la fête. Sa fille Florence, qui vit aux États-Unis, a traversé l’Atlantique pour lui, avec ses trois enfants, Christopher, Nicholas et Annabelle.

Un voyage en bus « comme sur un vol d’Air France »

Et si l’on montait dans un bus comme dans un avion en partance pour une destination de vacances ? C’est ce qu’ont fait, dernièrement, des usagers de Saint-Brieuc. À bord, il y avait hôtesse, steward, petits cafés et tout et tout. L’occasion de réfléchir sur un trajet que l’on fait chaque jour en commun, les yeux presque fermés.

Les acteurs de la troupe Opéra Pagaï, look d'hôtesse de l'air ou de steward, proposent des cafés et des viennoiseries aux passagers d'un bus. Réflexion de l'un d'eux : « Ce n'est pas souvent que l'on nous offre des services comme ça... ». Photo Jérôme Fouquet

« Mesdames et messieurs, bonjour. Nous sommes heureux de vous accueillir à bord. La température extérieure est d’environ 1°. Pour agrémenter votre voyage, des boissons chaudes vous sont gracieusement proposées, ainsi que des revues et journaux du jour… ».

Contrairement aux apparences, vous n’êtes pas sur un vol à destination des Maldives, vous avez pris place dans un bus de l’agglomération de Saint-Brieuc, dans les Côtes-d’Armor.

Lieu d’« embarquement » ?
Le départ de la ligne B, mardi, 9 h 30. Quelques passagers, des habitués, grimpent à bord. Ils remarquent à peine un couple étrangement habillé pour un trajet en bus. La femme arbore un tailleur jupe, cheveux tirés en arrière et foulard noué autour du cou ; l’homme, un costume et une cravate de couleurs vives. Il s’appelle Marc et sa collègue Stella et continue sa tirade en agitant les bras d’avant en arrière. « Nous devrions atteindre notre terminus dans 40 minutes. Nous rappelons que les places situées à l’avant sont réservées aux femmes enceintes, personnes âgées, handicapées, invalides de guerre… »

À l’avant, justement, une passagère, sourire aux lèvres, demande : « Mais qu’est-ce qui se passe ici ? C’est une blague ? » Stella va au-devant d’elle, propose des biscuits tout en répondant : « Nous sommes hôtesse et steward, en stage pratique à Saint-Brieuc, nous expérimentons nos compétences… » À côté, une autre femme, ravie, s’exclame : « On se croirait sur une ligne d’Air France ! C’est formidable, ça change ! »

La plupart des Français qui prennent le bus, 70 % selon un sondage TNS Sofres, ont « une bonne image » des transports en commun. Mais beaucoup considèrent ce temps comme un moment « obligatoire », qu’il convient de combler par une occupation quelconque. Lire est la principale, suivie par la… micro-sieste !

Ce matin, la plupart des passagers, totalement surpris par tant d’attentions, n’osent pas accepter les services proposés. Magali, elle, est ravie de « pouvoir rompre la monotonie du trajet. Je le fais tous les jours pour me rendre à mon travail, alors… » La travailleuse accepte bien volontiers une friandise et un exemplaire d’Ouest-France.

« Je voudrais voir les gens rire »

Quelques arrêts plus loin, Fatma et son fils Hugo embarquent. Ils ont rendez-vous à l’hôpital pour une consultation. Malgré l’appréhension, cette mère accepte un petit café. Tout en le sirotant, elle écoute les commentaires qui décrivent Saint-Brieuc, son histoire, et évoquent Louis Guilloux, son grand écrivain. « Génial, un vrai moment de détente ! confie Fatma, enchantée par cette parenthèse. Je voudrais voir les gens rire. Mais bon, vous savez, certains sont timides ou ont des soucis qui prennent le dessus… »

À l’arrêt suivant, deux femmes montent, en uniforme elles aussi. « Vous faites également partie de l’équipage ? », plaisante un usager. « Ah non, répond l’une des interpellées. Je pense que je suis moins rigolote ! Vérification des titres de transport s’il vous plaît ! » En aparté, les deux contrôleuses admettent que les usagers du bus tendent rarement leur ticket avec un sourire radieux, « comme dans les avions ».

Certains passagers observent le va-et-vient de ce service à bord avec l’air indifférent mais, du coin de l’oeil, n’en perdent pas une miette. Comme cette jeune fille, écouteurs de MP3 sur les oreilles.

10 h 40, terminus. Éléonore, la conductrice, debout depuis 5 h, se dégourdit les jambes sur le trottoir. C’est une ‘petite nouvelle’ sur la ligne, mais déjà adoptée par les passagers réguliers. « Ah ! Ils sont gentils nos chauffeurs », lance une retraitée qui n’a que « ce moyen de transport pour faire [ses] courses, [ses] démarches administratives ».

Sur le trajet retour, un jeune homme n’en revient pas de sa tasse de café chaud : « Ce n’est pas souvent que l’on nous offre des services comme ça… Ça fait du bien de voir de la courtoisie, de la politesse, des attentions. Il faudrait que ça dure ! »

Malheureusement… cette ‘école de steward et hôtesse de terre’, à laquelle prétendaient appartenir Stella et Marc, n’existe pas. L’initiative est une « entreprise de détournement », orchestrée par Opéra Pagaï, une compagnie de théâtre expérimental basée à Bordeaux. Mais cette idée de faire vivre aux usagers des transports en commun un moment extraordinaire, mériterait preuves à l’appui, d’être creusée.

Plus d’informations dans le journal Ouest-France
[via] Véronique Constance, ouest-france.fr

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